Du matos pour Warsaw dans les Carnets n°7
Contient : membres (6)(...) Nekropola n'est certes pas une de ces factions dont l'avenir de Warsaw dépendra peut-être un jour. Peu nombreux, faiblement armés, lesmembresde Nekropola sont comme ces petits animaux improbables promis à l'éradication par une évolution impitoyables et qui, pourtant, ont su survivre et prospérer en exploitant une niche écologique singulière, délaissée par tous les autres. (...)
Grâce à quelques mausolées en pierre encore debout, à de vastes caveaux et à quelques galeries les liant les uns aux autres, lesmembresde la faction se sont dotés là-bas d'un solide réseau d'abris. Le cimetière présentant fort peu d'intérêt pour les belligérants, ils s'y trouvent relativement à l'abri. (...)
Paradoxalement, les seuls intrus se trouvèrent être les familles des malheureux qui voulaient y enterrer comme avant la guerre le corps d'un proche avant qu'il ne soit saisi par les autorités ou mangé sur son lit de mort par les rats affamés. Pour éviter d'être dérangés voire trahis, pour rester les maîtres de Pow?zki, lesmembresde Nekropola décidèrent de se charger eux-mêmes des enterrements. En plus de leur tranquillité, le seul prix de ce service est l'obligation pour la famille ou les proches de remettre à la faction l'ensemble des effets personnels du défunt, ceux sans réelle valeur : vielles photos jaunies, lettres d'amour du temps jadis, coupures de journaux? (...)
Il n'est ainsi pas rare que Nekropola revende à d'autres factions, aux journalistes étrangers ou même aux belligérants, des informations sur la ville, ses habitants ou son histoire. Ce petit flux de revenu permet auxmembresde la faction de se procurer la nourriture et les quelques autres fournitures nécessaires à leur survie. Si Nekropola est bien maîtresse du cimetière durant la journée (leursmembrescombattants peuvent jaillir de n'importe quel tombeau sans que l'on se méfie), la nuit, toutefois, il devient le lieu d'expéditions de groupes de Blutgeister, attirés là par les cadavres fraîchement ensevelis. L'endroit est alors particulièrement dangereux et lesmembresrestent terrés au fond de leurs caveaux. En même temps, ce danger latent est aussi une sécurité. (...)Bon, puisqu'on est dans notre semaine Warsaw (voir article précédent), on va rappeler l'existence dans le n°7 des Carnets de l'Assemblée de matériel de notre plume pour le jeu de rôles consacré aux affres intemporels de la guerre totale. Il s'agit d'un scénario, 'Pour qui sonne le glas ?' (c'est une règle d'or : tous les bons jeux de rôles possèdent un scénario s'intitulant ainsi ), et d'une aide de jeu décrivant une nouvelle faction, la faction Nekropola (thème de 'la mort' oblige). Les deux ...