Guide : Une fin de siècle à Paris
sur Les Ecuries d’Augias au format (68 Ko)
Le guide de Paris a été réalisé d'une manière originale pour s'écarter des sempiternelles descriptions, fastidieuses à lire. Nous tenterons d'embarquer le lecteur dans l'ambiance du Paris de Crime, de la Belle Epoque, et du cadre littéraire de cette fin de XIXème siècle. Plusieurs itinéraires vous permettent de suivre des protagonistes à travers la ville pour vous immerger dans leur aventure originale Un fil directeur relie toutes ces aventures : vous le trouverez en filigrane dans le récit et ...Contient : scène (5)(...) Conformément à l'ordre du jour qu'elle avait annoncé, 19H00 sonnait quand la comtesse Potocka retira le voile qui masquait la dernière toile de Nicolas Cassini. La toile plutôt large dévoilait unescèneà la fois horrible et poignante. Dans un décor noirâtre comme si une nuit perpétuelle était descendue sur terre, des mineurs sortaient hagards d'une mine de charbon. (...)
» En prononçant ces derniers mots, Adrianna Willstätter se souvint de la photo du journal illustré qui avait fait ses choux gras en décrivant lascènede cette agonie . Elle avait résolu d'emmener sa fille se faire vacciner contre ce terrible mal dans ce coin perdu du nord de Paris. (...)
Elle tomba brusquement en arrière, le derrière dans la flaque, la chute amortie par la poupée trempée qui l'y avait précédée. A terre, elle assista à cette terriblescèneoù Adrianna, n'ayant esquissé aucun geste, fut frappée violemment par le pommeau de l'étranger. (...)
48 rue de l'Echiquier Le physicien-sorcier Robertson vous projettera ses images fantasmagoriques en grand metteur enscène. Magie ? Non point ; le fils de l'ancien abbé de Liège est grand pourfendeur de superstitions, vulgarisateur des sciences, et vous montrera les trucs des charlatans pullulant dans notre beau pays. (...)
Le docteur Killian hoqueta de douleur : la vision d'une exécution à la hache lui avait traversé le crâne et le réalisme de lascènelui coupa le souffle. « Fort heureusement, ses bourreaux sont moins expéditifs que ses magistrats ». (...)