Pistolets pour deux, café pour un seul
Contient : pistolet (4)(...) Entré dans les moeurs de la bourgeoisie et de l'aristocratie, le duel (à l'épée, au sabre et le plus souvent aupistolet) est le garant de l'honneur et de la parole : on y fait preuve de sa bonne foi en hésitant plus à risquer sa vie pour un mot donné, quel meilleur crédit alors y apporter ? (...)
Respectant le 'Code du Duel' de Chateauvillars, les hommes s'affrontent devant témoins (deux pour l'épée, quatre pour lepistoletet le sabre), après avoir respecté un procès verbal établissant les raisons du duel. L'offensé y choisit les armes et l'on définit les conditions de victoire, souvent au premier sang. (...)
Les duels attisent les passions du public et la réputation des 'tricheurs' est mise à mal : le duel selon Guizot, est une chose 'bonne, morale et salutaire' car c'est une justice qui permet d'atteindre les puissants, sans que ceux-ci ne puissent faire jouer leur influence. Selon Maupassant, il faut 'Préférer le duel aupistolet, car il laisse plus de place au sort aveugle', renouant avec la justice divine qu'était sensée représenter le duel. (...)
Jean-Noël Jeannenet pour son colossal travail sur le sujet. Un petit exemple de ce que pouvait donner un duel aupistolet(le film date de la fin du XIXe).Voici le premier d'une petite série d'articles de contexte, qui vous permettront, je l'espère, de rentrer un peu plus dans l'ambiance XIXe d'Achéron et y ajouter un peu de grain à moudre à vos parties. En premier lieu, jetons un coup d'oeil à une pratique encore fort répandue à l'époque, le duel de gentlemen... 'Monsieur, sur le pré !' Si les pièces de théâtre de vaudeville et les chansonniers ne cessent de railler le ridicule de la frénésie de duel qui saisit l'Europe entière au tournant ...