Politique intérieure de Marienburg
« Ne punissez pas l'enfant cupide. Faites-en un marchand. La cupidité est la racine des patrimoines. » - Lea Jan Cobbius, expliquant la leçon primordiale apprise par les Marienbourgeois auprès des Grandes Maisons. 'Marienburg est une cité d'affaires, rien d'autre.' - Directeur Jaan van de Kuypers. 'Bien sûr qu'il nous faut des Directeurs! Leur réussite elle-même démontre bien qu'ils ont la faveur d'Haendryk. Ce qui est bon pour eux est bon pour Marienburg.' - réponse d'un prêtre d'Haendryk ...Contient : membres (10)(...) Les sièges ecclésiastiques et universitaires sont permanents, mais ceux qui sont détenus par les maisons marchandes sont théoriquement accessibles à tous lesmembresdu Burgerhof, riches ou pauvres. Depuis l'époque de Magnus, ces dix sièges ont pourtant toujours été occupés par les maisons marchandes. (...)
Femme d'affaires coriace et terre-à-terre, Clotilde a gagné son siège au Directorat il y a 14 années de cela, quand la Maison Akkerman a été emportée par le scandale, sesmembresseniors ayant été dénoncés comme sectateurs de Slaanesh. Les de Roelef sont spécialisés dans les importations de luxe, d'Arabie, de Tilée et d'Estalie, et exportent les tissus et liqueurs de l'Empire ainsi que les dentelles des Wastelands. (...)
Ils entretiennent un important réseau de contacts dans leur zone d'activité et Clotilde compte plusieurs rois estaliens et seigneurs arabes au nombre de ses amis. A Marienburg, les de Roelef essaient de garder les meilleures relations possibles avec les autresmembresdu Directorat, à l'exception de Jaan van de Kuypers pour lequel Clotilde cache mal son mépris. (...)
LES GUILDES : Les Dix ne sont pas les seuls à se serrer les coudes : presque tous les Marienbourgeois sont regroupés en guildes professionnelles. Celles-ci réglementent la concurrence entremembres, qu'elles protègent de la concurrence extérieure. Elles constituent le seul filet de sécurité sociale de la cité si l'on excepte les hospices de Shallya. (...)
Les guildes laborieuses adoptent généralement des approches plus directes : si vous prétendez décharger vous-même vos propres marchandises de votre propre bateau, vous êtes bon pour une ' conversation ' avec quatre ou cinqmembresdes Débardeurs dans une ruelle sombre. Et ne vous montrez pas entêté... un incendie à bord est si vite arrivé. Les guildes réglementent l'activité de leursmembreset lèvent des cotisations, mais elles assurent aussi nombre d'avantages, le premier étant bien sûr un travail. Ceux qui cherchent des bras se rendent à la maison de la guilde qui répartit les tâches entre sesmembres, quitte à faire appel à d'autres guildes quand cela s'avère nécessaire. Par exemple, un capitaine n'engage pas n'importe qui sur les quais pour déplacer sa cargaison, pas s'il veut conserver l'usage de ses genoux en tous cas. (...)
Elles ont développé leurs propres sociétés d'entraide, généralement sous la forme de ' clubs chapelles ' consacrés à un aspect particulier d'une divinité patronne, comme Ranald le Protecteur. Un membre remplit les fonctions de chapelain et garde les donations au nom de la divinité. Lesmembresen difficulté peuvent obtenir auprès de lui un soutien dont l'importance dépend, en définitive, de la taille et de la richesse de la guilde considérée. (...)
Ce sport a débuté comme une sorte de ballon morveux, mais une vessie de porc a remplacé le morveux entravé quand il est devenu évident que ce dernier ne flottait pas vraiment. Les Maisons des Guildes sont aussi des refuges en cas de crises, quand leursmembresdoivent défendre leurs droits. Quand le Directorat avait interdit toute grève en 2449 C.I., les grèves et émeutes organisées par la ' cabale des maisons de bière ' des maîtres de guildes avaient mis la cité à genoux et garanti pour toujours le droit d'appartenir à une guilde et la pause café pour tous. (...)
En cas d'échec, il ne perçoit qu'un sourire poli et de solides encouragement : il aura plus de chance une autre fois,; l'année prochaine. Il ne faut pas oublier que les guildes existent en premier lieu pour garantir l'activité de leursmembresactuels,; si les ateliers des maîtres voiliers absorbent déjà sans difficulté toutes les commandes, pourquoi risquer d'éclaircir la soupe en la distribuant plus largement? (...)