Oni soit qui mal y pense…
sur Asmodée au format (271 Ko)
Contient : mère (6)(...) Pensaient-ils vraiment que l'amour serait plus fort ? Shosawa ne le sut jamais : alors qu'il avait à peine quatre ans, samère, effrayée par l'idée que l'enfant puisse subir la malédiction par leur faute, amena le garçon à son oncle. (...)
Toute une après-midi, il lui raconta l'histoire de ses parents, jusqu'à cette fin tragique que Shosawa ne soupçonnait pas encore ; l'adolescent le questionna, cherchant à savoir pourquoi un telle malédiction touchait leur famille, pourquoi ses parents avaient ainsi pris tous les risques, pourquoi enfin samèrel'avait ainsi « enlevé ». Le vieil homme lui donna autant de réponses que possible, puis repartit : il mourut peu après et Shosawa en fut très peiné. (...)
Shosomo est un exemple vivant de ce que peut produire l'union entre deux êtres totalement différents... Samèreétait une Togashi, descendante des subtils moines des montagnes du Dragon. Elle fut mariée contre sa volonté à un magistrat de la famille Kitsuki. (...)
Pourtant, elle lui donna deux enfants : un jeune garçon puis une petite fille. Le garçon, Shosomo, grandit dans les jupes de samère, avec la certitude qu'il deviendrait plus tard un de ces moines étranges qui savent voler et cracher du feu. Il buvait les histoires de samèreà leur propos comme un nectar divin. Et lorsqu'elle l'envoya en secret dans un de leurs temples pour étudier leur voie, il en fut heureux, même si cela lui imposait de quitter sa petite soeur adorée. (...)
Malheureusement pour lui, son père n'entendait pas cela de la même oreille et souhaitait faire de lui l'héritier de sa charge de magistrat. Lorsqu'il apprit la disparition de son fils, il s'emporta donc contre lamèrede l'enfant et la renia. Puis il partit à la recherche de son enfant, délaissant sa petite fille et tous ses devoirs envers le clan. (...)Une histoire de famille : Le samouraï se tenait droit, presque rigide, face au vent ; face à lui, l'esprit pervers de celui qui fut autrefois l'honorable Jiuketsu s'agitait en tous sens, avec sur le visage un air tantôt narquois tantôt pervers : « - Tu ne peux me résister, petit Hojitsu, je le sais. Cesse de te faire passer pour celui que tu n'es pas ! » Un tressaillement quasiment imperceptible du samouraï fit sourire l'esprit : « - Ah ! Je te reconnais mieux maintenant. Alors, as-tu bien ...