Le Prix des Larmes
Contient : guérison (8)(...) Comme de bien entendu, la quarantaine a été déclarée et nul ne peut sortir de la ville sans l'autorisation expresse du roi et du gouverneur des Maisons deguérison. La situation prend rapidement une allure apocalyptique: début de famine, paranoïa extrême, pillage, morts qui s'entassent dans les rues, rixes et émeutes aux portes de la ville ou devant les entrepôts de vivres... La garde est rapidement débordée, d'autant plus que ses membres sont eux aussi touchés par la maladie. (...)
De plus, toute tentative «d'évasion» sera découragée par des arbalétriers postés sur les remparts qui ont ordre de tirer sans sommation sur les fuyards. Pour sortir, une seule solution: se présenter aux Maisons deguérison. D'ailleurs, la réputation des personnages suffira peut-être à ce que l'on fasse appel à eux dans cette situation d'urgence. (...)
Lantar, non content de souiller les puits, d'entretenir la paranoïa en lançant les rumeurs les plus folles (grâce à son poste d'assistant aux Maisons deguérison), a appris la mission des personnages. Il fera de son mieux pour l'entraver: sabotage des chariots contenant matériel et vivres, empoisonnement des chevaux, vol des sauf-conduits permettant de sortir de la ville, et en ultime recours tentative d'assassinat... A vous de doser ces perturbations en fonction de la puissance de votre groupe et des nerfs de vos joueurs. (...)
Lantar ne sait pas exactement ce que rapporteront les aventuriers: un remède, un médecin... De par sa position d'espion dans les Maisons deguérison, il sait toutefois que la mission des personnages était de retrouver une guérisseuse elfe. Un plan a alors commencé à germer dans sa tête... Quand les guetteurs signalent l'arrivée d'un groupe de cavaliers, chose rare s'il en est depuis le début de la quarantaine, Lantar ameute ses troupes. (...)
La seule échappatoire qui leur reste, vu la disposition des défenses de Minas Tirith, est de se réfugier dans les Maisons deguérison. La citadelle est bien trop éloignée... Il s'agit maintenant de mettre en scène une course-poursuite dans les ruelles de Minas Tirith, où les émeutiers sont toujours à quelques dizaines de mètres de distance, où les culs-de-sac abondent, ce qui oblige à escalader des murs branlants, où des groupes vociférants leur coupent le passage à un carrefour, où la seule issue est quelquefois un jardin privé qu'il fait traverser au milieu de la boue et des immondices... Vous pouvez vous en donner à coeur joie, c'est une scène à grand spectacle. (...)
N'oubliez pas que les émeutiers sont affaiblis et peu entraînés au combat (mais qu'ils sont nombreux), et qu'Hiriel risque fort d'être un poids mort. Les Maisons deguérison: L'arrivée aux Maisons deguérisonse fait d'extrême justesse, les portes étant barrées quelques secondes avant l'arrivée de la foule. Hiriel, fortement secouée par les événements, est très fatiguée et demande à se reposer avant de pouvoir faire quoi que ce soit pour aider les malades. (...)
Quant à celle-ci, après une éventuelle convalescence, elle apporte tout son concours aux soigneurs des Maisons deguérison. Bien sûr, elle ne trouve pas de remède miracle, mais son intervention permet de sauver les personnes les moins atteintes et surtout d'arrêter l'épidémie en quelques semaines. (...)Casus Belli N° 72 - novembre 1992. Autrefois : Au Premier Age, les Noldor quittèrent les terres de Valinor pour aller à la recherche des Silmarils, volés par Morgoth, le Noir Ennemi du Monde, celui dont le nom véritable n'est plus prononcé. Pour traverser les mers, les Noldor s'emparèrent de force des beaux navires d'Alqualondë en massacrant leurs frères elfes, les Teleri. De ce massacre fratricide vint la Malédiction de Mandos: «(...) la colère des Valar s'étend de l'est à l'ouest sur la ...