Les voyages du Conscience Tranquille : Duale (1105)
sur Loukoum On Line
Maitz (1105) : Le saut vers Duale semble devoir se passer relativement bien. Comme prévu, les deux étudiants, Don Jaubert et Asther Nell, passent l'essentiel de leur temps enfermés dans leurs cabines respectives. Leur professeur, Glen Armstrong, qui a spontanément confié son gros pistolet à Al en montant à bord, est un passager cordial et peu exigeant, dont la bonne humeur constitue un changement agréable par rapport au pénible Belanshiir, et qui a d'innombrables anecdotes à raconter, soit ...Contient : orbite (4)(...) Hans leur propose de faire du saut dans le vide en combinaison spatiale, reliés par un filin à l'aéromobile, depuis l'orbite. Les deux étudiants sont manifestement déçus de ne pas pouvoir 'prendre l'air' sur Duale. Mais finalement, l'idée de Hans emporte leur adhésion : Asther Nell accepte avec enthousiasme d'essayer, et Don Jaubert, malgré des hésitations manifestes, se déclare lui aussi d'accord. (...)
Laissant Gam et Al à bord du Conscience pour superviser l'embarquement des passagers pour la cryo et les transbordements de frêt, ils emmènent les deux étudiants goûter aux joies de la chute libre enorbitehaute. Les quatre autres passagers devront se contenter des divertissements, fort classiques aux yeux des personnages, proposés par le spatioport orbital de Duale. (...)
Après avoir discuté de la pluie et du beau temps (ce qui, en version Hans, consiste en des commentaires sur tel ou tel aspect technique d'un vaisseau croisé ou du spatioport orbital, ou sur les particularités de la conduite aéromobile enorbitehaute, ses dangers, et les contraintes et risques de panne accrus que cela impose au moteur (il se dit d'ailleurs qu'il va devoir réviser l'aéromobile très sérieusement après cette petite escapade, y compris le système de pilotage à distance)), il enchaîne sur les aspects techniques des opérations en combinaison spatiale, en apesanteur ou en microgravité. (...)
Bien entendu, ce genre de discussions pourrait paraître rébarbatif (voire inquiétant par moments, par exemple quand Hans explique avec le plus grand sérieux comment l'aéromobile pourrait lâcher là, en pleineorbite, à des dizaines de kilomètres de tout secours, ou ce qui se passerait si les câbles reliant les 'sauteurs' à l'appareil se rompaient lors de leur saut) pour un observateur extérieur, mais il se trouve que Don Jaubert est assez réceptif aux aspects technologiques évoqués par Hans, et qu'Asther Nell et lui ne manquent pas de questions sur le côté sécurité du petit frisson d'adrénaline que les personnages vont leur offrir. (...)