La colonne infernale
sur Loukoum On Line
Ébauche de scénario pour Space 1890, réalisée à l'origine pour le vingt-cinquième concours de scénarios de la Cour d'Obéron, et présentée ici dans une version mise à jour. Le thème du concours était une expédition lointaine, et l'élément imposé, la paix. Si vous êtes censés participer à ce scénario en tant que joueurs, ne lisez pas plus loin... Nous sommes en 1892. Les relations franco-anglaises évoluent nettement vers une entente de plus en plus cordiale, que chacun a à cœur de préserverÉbauche> ...Contient : ordre (5)(...) C'est la raison pour laquelle, quand arrivera aux oreilles du gouvernement français la nouvelle qu'une de ses colonnes militaires, lancée dans d'importantes conquêtes territoriales martiennes, s'est mise à tailler gaillardement dans le domaine attribué aux Anglais,ordresera donné de la stopper avant qu'elle ne provoque un grave incident diplomatique et ne compromette la paix. (...)
Le Commandant, en garnison à Syrte, est convoqué en urgence auprès du gouverneur général. Ce dernier lui donne l'ordrede prendre la tête d'un corps expéditionnaire et de se lancer à la poursuite de la colonne Noirot-Roussel, afin de la stopper, d'en faire prisonniers les chefs (les capitaines Adrien Noirot et Alphonse Roussel) et de les ramener à Syrte. (...)
Selon ses origines, son grade et sa situation particulière, le gouverneur général lui expliquera ou non, à mots plus ou moins couverts, les véritables raisons pour lesquelles Noirot et Roussel doivent être stoppés. Mais quoi qu'il en soit, unordreest unordre, et la mission est urgente. Il faudra quelques jours grand maximum au Commandant (à qui sera constamment rappelé l'urgence de sa mission) pour mettre sur pied et équiper son petit corps expéditionnaire, constitué d'un petit cadre d'officiers français, d'une poignée de sous-officiers (dont quelques-uns seulement sont français), et de quelques dizaines de tirailleurs martiens. Seuls les Français sont montés (à dos de gashant), le reste de la troupe va à pied ; ou plus précisément, ira à pied lorsqu'il faudra débarquer : car le voyage se faisant le long du réseau de canaux, tout ce petit monde prend place à bord de bateaux. (...)
Ebahi devant une telle démonstration d'insubordination, le colonel se rendra lui-même, en grand uniforme, médailles sur la poitrine, auprès de Noirot, qui s'écriera qu'on vient lui voler 'son empire' et donnera l'ordreà ses troupes de faire feu. Le colonel sera abattu comme à un stand de tir ; le commandement du corps expéditionnaire reviendra alors au PJ le plus gradé. (...)