Indépendant exiléen #1
sur Ballon-Taxi au format (2.7 Mo)
Contient : docteur (5)(...) L'oeillet Treyfond, la « fleur qui chante ». Une notule de P. Anda (compilée par Christophe Boucher). Cette année encore, leDocteurHenry de Treyfond concourt pour le prix « Caligarie » avec une nouvelle création : le « Dianthus Treyfondus ». (...)
« C'est l'extrême saturation en fer de ses pétales qui provoque ces légers bruits lorsqu'ils sont secoués par le vent », a expliqué son créateur,Docteuren herboristerie. Quatrième fi ls, issu en secondes noces de la très fortunée famille de Gaspard de Treyfond, le jeuneDocteura déjà été trois fois fi naliste mais jamais lauréat du prix « Caligarie », qui récompense les créations végétales en Exil. Il s'enorgueillit cette année d'avoir créé une espèce dont la spécifi cité n'entre pas dans les formulaires des Intelligences mécaniques. (...)
Petit rappel des faits: le lierreoxyde est une variété de la célèbre plante grimpante, obtenue à l'issue de décennies d'hybridations intensives et d'expérimentations acharnées par un Botaniste Ferrand de l'Ecole Supérieure d'Esthétisme Ornemental et Végétal (E.S.E.V.O), ledocteurMaynard. Là où le lierre normal a besoin d'eau et de sels minéraux pour se développer, le lierre-oxyde est capable de croître en se nourrissant de... métal. (...)
Lors de sa découverte il y a dix ans, certains observateurs se sont inquiétés des conséquences catastrophiques que pourraient avoir le lierre oxyde sur Exil toute entière si cette plante devenait incontrôlable et envahissait la cité, mais ledocteurMaynard avait rassuré les critiques en affi rmant que la plante devait être arrosée régulièrement pour être effi cace, et qu'elle ne pouvait donc pas proliférer sans intervention humaine. (...)Un mot de notre directeur : C'est avec un plaisir non dissimulé que je vous livre ici notre cinquième compilation annuelle. Bien entendu, le choix fut diffi cile, parfois déchirant : notre Indépendant vit au rythme du souffl e d'Exil, et c'est avec la même fi erté quotidienne que je me saisis du premier exemplaire sorti des rotatives. Il n'y a pas, à mon sens, de « petites histoires » ou de « nouvelles insignifi antes ». Notre cité vit, respire et frisonne et notre journal s'en veut ...