Indépendant exiléen #1
sur Ballon-Taxi au format (2.7 Mo)
Contient : visage (5)(...) Que les mésaventures d'Hegerd vous servent de leçon. Hegerd met quelques minutes à se relever, groggy, hirsute, levisageen sang et les yeux pleins de larmes. Tel un zombie, il reprend sa descente de l'escalier, sans y croiser personne. (...)
Et bien encore une fois, ces colonnes s'en font la preuve : Votre serviteur était en train de guetter l'information à une table du Belvédère lorsqu'une jeune femme s'est affalée en face de moi. Me reconnaissait-elle ? Moi non. Elle était énervée, très agitée et en transpiration ; Sonvisagetuméfi é n'augurait rien de bon malgré l'éclat de ses yeux violets. Elle dit s'appeler Elonie, originaire des Terres de Lonastre et, bien que mineure, avoir la prostitution pour principale activité. (...)
Un homme, vêtu d'habits sombres, près du corps, couverts de poches, et coiffé d'une casquette noire dont la visière cachait les yeux. Le bas duvisagedisparaissait derrière un foulard jaune plié en triangle. Un corbeau noir et son bec jaune. « Dans quelques instants, nous aurons disparu et vous ne devrez plus nous chercher, me dit l'individu de sa voix de basse profonde. (...)
C'était un homme dépassant les deux mètres, engoncé dans un très long manteau de cuir marron, fermé par une double rangée de boutons et une large ceinture. Son col, très rigide, montait très haut au-dessus de son cou pour cacher le bas de sonvisage. Son crâne était recouvert d'une calotte métallique luisante. Seuls ses yeux semblaient humains dans cevisagede cauchemar. Son manteau semblait gonfl é, comme s'il portait plusieurs épaisseurs de vêtements. (...)Un mot de notre directeur : C'est avec un plaisir non dissimulé que je vous livre ici notre cinquième compilation annuelle. Bien entendu, le choix fut diffi cile, parfois déchirant : notre Indépendant vit au rythme du souffl e d'Exil, et c'est avec la même fi erté quotidienne que je me saisis du premier exemplaire sorti des rotatives. Il n'y a pas, à mon sens, de « petites histoires » ou de « nouvelles insignifi antes ». Notre cité vit, respire et frisonne et notre journal s'en veut ...