500 : En quête du Roi Sauvage - Le Château de la Félicité
Contient : château (10)500 : En quête du Roi Sauvage - LeChâteaude la Félicité Parties jouées les 16 et 30 Janvier 2010. Cette année là, comme l'année précédente, nous nous retrouvâmes, mes amis et moi-même, installés avec tout le confort que je pouvais offrir dans mon humble demeure, autour d'un âtre rougeoyant qui dispensait une chaleur douce dans la salle commune froide et dépouillée de tout signe ostentatoire de richesse. (...)
Nous décidâmes de nous rapprocher en progressant sur le manteau neigeux qui recouvrait les alentours. Unchâteaude pierre ceint d'une palissade en bois, il ne s'agissait pas d'un endroit anodin comme il nous était arrivé d'en croiser par le passé, non, nous venions de rejoindre Northampton, et à bien y regarder, l'endroit semblait se porter au mieux, ce cher Sire Félix, que je ne connaissais pas encore, avait su faire le nécessaire pour préserver son peuple et assurer sa survie dans l'isolement le plus complet. (...)
C'était en outre clair et définitif, le Seigneur n'avait point l'air souffrant, il vivait dans une certaine opulence, jouissait d'un confort notoire, avait bonne allure et était bien portant, ce qui me fit d'ailleurs penser à juste titre que j'avais encore des progrès à faire en matière de gestion. Cechâteaude la Félicité mettait en avant tout ce que je ne possédais pas. Nous échangeâmes avec Sire Félix quelques informations fondées, et c'est ainsi que nous découvrîmes qu'il n'avait pas eu de contact avec les gens vivant au-delà de la forêt depuis cinq ou six années : nous comprîmes alors pourquoi il était si enjoué de recevoir quelques visiteurs de bonne naissance. (...)
Alors que je me rendais compte que les sujets de notre hôte paraissaient extrêmement doués pour se déplacer en forêt, chose qui n'était pas anodine pour de simples paysans et citadins, nous mîmes la main sur Sire Gwefrfwar à l'agonie, prêt à rendre l'âme. De retour auchâteau, après nous être assurés que notre ami allait bénéficier des soins nécessaires à son état critique, nous décidâmes de prendre une collation ensemble dans les cuisines, et je partageais mes découvertes avec mes compagnons. (...)
Quelques jours après la partie de chasse, Sire Gwefrfwar paraissant en état de voyager, nous partîmes avec un pincement au coeur. Vivre auChâteaude la Félicité, avec ses odeurs, ses gens accueillants, sa nourriture... c'était comme vivre un conte. (...)
Hélas, Sire Nowy devait supporter une période de convalescence encore bien longue, et il fut décidé qu'il attendrait notre retour auchâteaude Northampton. Reprenant la direction indiqué par Sire Félix, nous ne parvînmes pas à trouver cette intersection repère dont il nous avait tant parlé, et conclûmes qu'une fois de plus, cette forêt nous avait noué un mauvais tour. (...)
Poussé par cette envie d'en finir bientôt, il entreprit de chercher lui-même le sentier que nous devions suivre, et, en brillant chasseur, Sire Bélias nous amena jusqu'aux portes duChâteauSauvage. Quelchâteau! Je ne nourrissais que peu de passion pour l'architecture, même si je restais sans voix devant le génie et le savoir-faire des Romains qui nous avaient laissé des bâtiments impressionnants, mais là, je me demandais comment cette structure logeant au centre d'une vaste clairière ne s'était pas encore éboulée. Des tours couleur acre en nombre considérable s'entrecroisaient de manière irréelle, complexifiant une architecture improbable. (...)
Ce fût un homme plein de grâces, le port altier, le torse bombé qui fît son apparition quand nous fûmes introduits dans le hall principal duchâteau. Une salle grandiose, richement décorée et éclairée naturellement par les grandes ouvertures qui perçaient ses murs : je ravalais un hoquet de stupéfaction. (...)
Cela n'empêchait pas la fête de battre son plein. Le lendemain, et les jours qui suivirent, nous visitâmes les lieux, lechâteaupuis la ville, et nous pûmes nous faire une idée encore plus précise des étranges traditions locales. (...)Parties jouées les 16 et 30 Janvier 2010. Cette année là, comme l'année précédente, nous nous retrouvâmes, mes amis et moi-même, installés avec tout le confort que je pouvais offrir dans mon humble demeure, autour d'un âtre rougeoyant qui dispensait une chaleur douce dans la salle commune froide et dépouillée de tout signe ostentatoire de richesse. Nous nous accommodions d'un repas frugal, en silence, et je ne cessais de regarder les boucliers suspendus aux murs nus de la pièce. Ils représentaient ...