Une époque formidable : la politique sous la IIIème
République dans toute sa richesse...Contient : comte (2)(...) Conservateur certes, uni pour la défense de la hiérarchie sociale, des intérêts des classes dirigeantes, de la place de l'Eglise dans la société, ce gouvernement d'Ordre moral manque toutefois singulièrement d'unité. Malgré l'invitation qui lui est faite par le gouvernement de monter sur le trône de France, lecomtede Chambord refuse les « garanties » exigées par les Orléanistes, à savoir le maintien du parlementarisme et du drapeau tricolore. (...)
Toujours aussi divisés, ils perdent progressivement tout espoir de restauration : le prince Eugène, fils de Napoléon III, est tué en 1879, et lecomtede Chambord, dernier descendant des Bourbons, s'éteint en 1883. Ils mènent donc une opposition parlementaire très molle et ne retrouvent de la vigueur que pour la défense des intérêts de l'Eglise ou des milieux d'affaire. (...)Ce régime, nul n'aurait parié à la chute du Second Empire qu'il serait le plus long depuis la Révolution. Il le fut, mais non sans de longues hésitations, d'interminables querelles, d'âpres combats, des compromis constants, des alliances surprenantes. La république conservatrice et la crise du 16 mai 1877 Après la capitulation, l'essentiel de la classe politique songeait à réinstaurer une monarchie. Monarchie de droit divin sur le modèle de la Restauration pour les légitimistes, monarchie constitutionnelle ...