Une époque formidable : la politique sous la IIIème
République dans toute sa richesse...Contient : origine (2)(...) L'année suivante, la République adoptait le 14 juillet comme fête nationale. Deux mesures pour rappeler l'origineclairement révolutionnaire du régime. Le 14 juillet 1880, à Longchamps, le président de la République remettait un drapeau tricolore à chacun des régiments de l'armée. (...)
Mais progressivement, grâce aux efforts de quelques hommes politiques (Scheurer-Kestner, Clémenceau, Blum) et hommes de lettres (Zola, Proust, Anatole France) les radicaux et une partie du centre rejoignent le camp des dreyfusards, ainsi que l'extrême-gauche qui, à l'origine, n'y voyait qu'une querelle de bourgeois ne concernant pas la classe ouvrière. Au lendemain des élections de 1902, on constate combien l'Affaire a bouleversé le paysage politique français : la « défense républicaine » est plébiscitée (366 sièges dont 219 pour les radicaux et radicaux-socialistes, contre 22 à la droite). (...)Ce régime, nul n'aurait parié à la chute du Second Empire qu'il serait le plus long depuis la Révolution. Il le fut, mais non sans de longues hésitations, d'interminables querelles, d'âpres combats, des compromis constants, des alliances surprenantes. La république conservatrice et la crise du 16 mai 1877 Après la capitulation, l'essentiel de la classe politique songeait à réinstaurer une monarchie. Monarchie de droit divin sur le modèle de la Restauration pour les légitimistes, monarchie constitutionnelle ...