Mon expérience socio-jeu-de-rôlistique
sur Bastion rôliste
J'ai commencé assez tôt, à l'âge de 7 ou 8 ans, avec quelques Livres Dont Vous Etes Le Héros - pas beaucoup, j'ai jamais été un grand lecteur. Mon grand frère Sylvain fit découvrir le Jeu de Rôle Œil Noir à mon autre frère Vincent et à moi. Ensuite, Sylvain passa à JRTM (j'avais environ 8-9 ans), et nous suivîmes. Puis Warhammer pendant une courte période ; et enfin, mon frangin passa à Rolemaster (j'avais à peine 10 ans !). Rolemastermania : J'aimais JRTM/Rolemaster. Je trouvais que plus il ...Contient : jouer (10)(...) Circuit fermé : Nous avons toujours joué ensemble, mes deux frangins et moi ; jusqu'à l'âge de 14-15 ans je ne connaissais pas d'autre joueur. Je voulais vraimentjouersouvent, mais ils étaient les seuls rôlistes que je connaissais. Quand on a 12 ans comme moi à l'époque, on est très con, on triche aux dés ! (...)
Je comprends maintenant qu'il n'était pas ' joueur de JdR ' au sens strict mais je crois que depuis le début, son trip était juste de créer (la ' Sous-Création ' au sens de Tolkien) et de ne pas yjouer, des fois que les perso foutent la merde là dedans. Et cette année-là, l'univers Med-Fan qu'on avait conçu ensemble ne l'intéressait plus du tout, et il ne souhaitait plus vraimentjouer. Des années plus tard, des amis rôlistes le firent revenir vers le JdR. Maintenant, il a des centaines de parties à son actif, des dizaines de systèmes testés, et il continue à faire des univers. (...)
Les séances étaient assez longues (pas assez pour moi) et les persos n'étaient séparés longtemps les uns des autres qu'entre les séances ; je pouvais doncjouerséparément avec les sous-groupes. L'intrigue côtoyait intelligemment les événements politiques, que les joueurs apercevaient par l'intermédiaire d'un PNJ. (...)
Ecole d'ingénieur : Début d'une grande transition rôlistique grâce au Club JdR de ma résidence étudiante ; je deviens joueur dans la Campagne Impériale de Warhammer. En parallèle, j'essayai de monter un groupe pourjouerdans la Terre du Milieu : échec. Les joueurs du club étaient tous engagés dans d'autres parties, les salles de jeu étaient prises presque tous les soirs, et il ne me restait que le week-end, mais certains joueurs rentraient alors chez eux. Du coup, ça a mis du temps à se mettre en place, on ne pouvait pasjouersouvent, et finalement après 2 pauvres séances restées dans les mémoires comme loufoques, cela sembla arranger tout le monde qu'on arrête carrément ! (...)
Arrivée : Je ne maîtrise plus depuis le mois de février 2003, mais j'ai un scénar en préparation avec mes anciens potes de lycée qui me réclament des parties : seulement trois joueurs, et on va peut-êtrejoueronline car je suis à Grenoble, deux joueurs sont à Nancy, et le dernier est en Corée ! Mes projets pour l'avenir : J'ai cherché à connaître d'autres systèmes de règles ces derniers temps. (...)
En 1995, Sylvain et moi avions créé un univers persistant. Il s'est développé, et a été abandonné par mon frère. Je l'ai repris à mon compte, et y ai faitjouerune vraie campagne menée jusqu'au bout. Ce premier essai n'était pas à la hauteur de mes attentes (on ne réussit pas toujours du premier coup), alors j'en ai refait un mieux. En 1998-9 on avait créé un truc tous les deux, très orienté création pure (pas trop prévu pourjouerdedans). J'ai pris ça comme support pour ma campagne de l'année dernière, et elle a bien avancé, avant d'avorter. (...)
Les persos seront des pré-tirés ; j'ai déjà passé plus de 20 heures à discuter intensivement avec les joueurs pour faire des individus bien crédibles - et obtenir un aspect psychologique cohérent. J'ai appris de mes erreurs. Je ne veux pas passer 3 ans à écrire 'un scénar ultime' sansjouer. Je distingue maintenant l'aspect ludique de l'aspect créatif. Les scénars ludiques se mettent en place et se jouent rapidement, pas prise de tête. (...)