Save the cat !
sur Tartofrez
Contient : histoire (12)(...) Peu importe la pertinence de cette classification par rapport aux nombreuses que l'on peut trouver à gauche ou à droite, ce qui est surtout intéressant est la description qu'il fait de chaque genre et surtout les questions à se poser pour savoir si telle ou tellehistoireen fait partie (même si c'est surtout développé dans un autre de ses livres : « Save the cat ! (...)
Ainsi par exemple, les trois points clés pour un whydunnit seraient : - Un héros (le détective) qui ne change pas durant l'histoire. C'est d'ailleurs quelque chose de relativement rare. L'objet n'est pas son évolution mais de nous transmettre les éléments liés à l'affaire ; - Un secret si fort qu'il dépasse toutes les questions habituelles d'argent, de luxure, de pouvoir ou de gloire ; - Un « dérapage » ou le besoin de connaître la vérité est si fort que le protagoniste brise ses propres règles (ou celles de la société) qui l'avaient protégé jusque-là, voire devient lui aussi un criminel ou s'aperçoit qu'il a déjà commis un crime semblable. (...)
Les 15 temps forts identifiés (apparaissent entre parenthèses les pages pour un manuscrit de 110 minutes / 110 pages): 1. La première image (1): ce par quoi commence l'histoire. Le tout début de la toute première scène.2. 2. La formulation du thème (5): le moment où un personnage, généralement pas le protagoniste, explique de façon détournée le thème de l'histoire. Ce autour de quoi tout va tourner. 3. La mise en place (1-10): l'exposition des personnages, des objectifs, des enjeux, etc... 4. L'incident déclencheur (12): le moment où l'histoirecommence réellement, où tout ce qui a a été mis en place précédemment est chamboulé et mis en branle. (...)
Le passage à l'acte II (25) : le moment où il décide de « quitter l'ancien monde » pour avancer dans le nouveau. Il s'agit à la fois de la décision et de l'action. 7. L'histoireB (30): généralement « l'histoired'amour » que l'on voit dans nombre de films où elle n'est pourtant pas indispensable. Cela sert à adoucir le rythme de l'histoireprincipale et de renforcer le thème. C'est aussi souvent unehistoire« interne » par opposition à la trame principale qui est « externe ». 8. Fun and Games (30-55): le moment où l'histoirefournit ce pourquoi on est venu le voir à la base, « ce qui apparaît sur l'affiche ». Pour de l'épique, on est au milieu d'une bataille énorme, pour du super-héros, on est au moment où il commence à assumer et à jouir de ses pouvoirs, pour du capes et épées, on se bat contre les hommes du cardinal en se suspendant au lustre, etc... 9. (...)
Le passage à l'acte III (85): le protagoniste trouve enfin la solution et quitte le monde difficile et sans espoir de l'acte II pour aller vers une solution qu'il a eu tant de peine à trouver (généralement en s'aidant de l'histoireB). Pensez Nekketsu. 14. Le final (85-110): Le moment où les protagonistes appliquent toutes les leçons qu'ils ont apprises durant les premier et deuxième actes et où ils résolvent le principal conflit. (...)
Même si celle-ci est à la Pyrrhus...Même s'ils ont lutté pour garder le monde tel qu'il était et non pour le changer... 15. La dernière image (110): La dernière impression que laisse l'histoireet la preuve que non seulement un changement a bien eu lieu, mais qu'il est réel et durable (sauf justement dans certains films d'horreur où on voit que le monstre n'est pas mort ) Bon l'idéal est sans doute de prendre un exemple. (...)« Save the cat ! » est un livre de Blake Snyder qui expose entre autre une méthode pour écrire des scénarios pour le cinéma. Modestement sous-titré « The last book on screenwriting that you'll ever need », ce livre présente à la fois quelques outils intéressants qui semblent réutilisables en jdr et a surtout l'avantage d'être rédigé d'une façon très dynamique qui donne envie d'appliquer immédiatement les nombreux conseils qu'on y trouve. Parmi ceux-ci on figurent notamment une typologie des films ...