Peste ! .....
sur Tartofrez au format (117 Ko)
Ce scénario a été initialement publié dans le supplément Prédateur et Charognard, édite par le 7ième cercle pour la gamme Vermine. Jérôme « Brand » Larré. Ce scénario est prévu pour des meneurs de jeu de Niveau 3, mais il peut être joué par des meneurs de Niveau 2 moyennant une préparation des événements-clés et des interventions des deux intervenants majeurs, que sont le Cardinal Séverin et Bernadette II. Il ne constitue en rien une introduction au jeu, et il est très important ...Contient : montagne (7)(...) Bordée par l'immense marécage qu'était autrefois le littoral atlantique au Nord-ouest, et séparée de l'océan de pierre par les Pyrénées au Sud, cette région doit son évolution essentiellement à deux choses : la foi et lamontagne. L'une comme l'autre ont attiré de nombreuses personnes qui pensaient y trouver refuge, mais, dans les deux cas, l'espoir céda souvent la place aux pires désillusions. (...)
Cet acharnement dure depuis quelques mois et aucune justification n'a jamais été donnée. Les autres communautés : lamontagne. Les communautés de hautemontagnesont confrontées à un quotidien bien différent. Elles ont fait le choix de vivre en altitude, là où le climat les protège de la vermine - et pour certains, de la cité de la Papesse - mais où tous les petits problèmes deviennent vite insurmontables. L'hiver, toutes ces communautés vivent en quasi-autarcie et celles qui n'ont pas pu ou su s'organiser risquent de ne jamais voir le printemps. Le Blocus est un de ces groupements humains situés au milieu de lamontagne. Fondé par Karl, un survivant du sac de Tarbes par les troupes de la cité papale, il s'agit d'une véritable forteresse de barricades et de fortifications en matériaux de récupération. (...)
Construite dans un défilé sur la principale voie d'accès depuis la cité et aidée par les différentes communautés montagnardes qui craignent presque autant cette dernière que la vermine, elle joue le rôle de rempart entre la plaine et lamontagne. Virtuellement imprenable, du moins sans subir des pertes effroyables, elle est le point de départ du «Train» et le refuge de tous ceux qui fuient les plaines. (...)
Constitué d'une dizaine de véhicules divers savamment modifiés, renforcés, reliés entre eux puis posés sur leurs jantes, il emprunte les anciennes voies ferrées demontagnequi avaient été abandonnées depuis la seconde guerre mondiale. Ce convoi est assez lourdement armé - les véhicules à chaque extrémité sont munis de lames de chassesneiges, et ceux qui les suivent directement sont des anciennes jeeps munis de mitrailleuses qui n'ont encore jamais eu à faire feu -, mais il s'agit davantage de décourager les quelques inconscients que d'un besoin réel. Le Train fait le lien entre les diverses communautés de hautemontagneet toutes ont besoin de lui pour rompre leur isolement. Ses membres, qui se font appeler « l'équipage », sont reçus partout comme des rois et ont plus souvent à lutter contre le froid et les ennuis mécaniques que contre qui que ce soit. (...)