L'échec est toujours une option
sur Tartofrez
En surfant sur le net, je suis tombé sur un article de Mike C Holmes destiné aux meneurs d'Hero Quest et appelé « L'échec est toujours une option : la défaite du personnage est la victoire du joueur« . Comme cela reprend un point que j'avais tenté d'expliquer dans les conseils aux meneurs pour la campagne de Tiàn Xia (en gros que ce sont les échecs plus que les victoires qui font les héros, surtout dans un jeu épique, et contrairement à l'idée généralement répandue...ce qui ne veut pas dire pour autant ...Contient : conflit (3)(...) Avec la réserve toutefois qu'il le fait à une échelle beaucoup plus réduite à mon avis (l'échec au niveau d'unconflitdonné et non d'un scénario). Donc si vous voulez lire cet article, c'est par ici : http://issaries. (...)
Ceci nous amène à la première règle pour rendre les échecs intéressants : partir du principe que l'échec peut mettre en valeur le personnage plutôt que le dénigrer, notamment en expliquant l'échec par des éléments extérieurs et indépendants et non par les capacités du personnage ou les choix du joueur. Règle #2 : Echec signifieConflit. L'échec d'un personnage dans une partie peut généralement amener à deux options, une qui signifie la fin de la partie (ou une séance de voltige de la part du meneur) ou celui qui sert à amener de nouvelles options. (...)
Si une confrontation doit se finir par une défaite, autant la faire déboucher sur une complication, une autre confrontation qui vient se rajouter à la première et permet à la fois de relancer la tension et de ne pas se mettre dans un cul de sac. Il y a de nombreuses façons de gérer cela comme introduire unconflitqui n'a rien à voir, augmenter les enjeux, réduire la qualité des options disponibles, etc... Un exemple (avec pas forcément un enjeu délirant, mais il reste illustratif) : Une nuit, un personnage essaye de crocheter la porte d'une maison dans laquelle il souhaite s'introduire. (...)