Solomon Kane : les règles
sur Solomon Kane au format (1.2 Mo)
Contient : scène (35)(...) Ainsi, chaque nouvelle blessure subie diminue les forces du blessé - et, en termes de jeu, ses chances de pouvoir rester conscient. Dès lascènesuivante, une fois la tension du combat retombée, les pertes d'Endurance dues aux blessures se répercuteront également sur toutes ses autres valeurs de Traits. (...)
Si, en revanche, le test d'Endurance est manqué, le personnage se retrouve aussitôt hors de combat, absolument incapable d'agir pour le reste de lascèneen cours. Il peut, en outre, être achevé d'un simple coup de grâce - sauf si, là encore, il bénéficie de l'intervention du Destin. (...)
A l'exception de leur chef (Instinct 9), tous les pirates sont des Seconds Couteaux, avec une valeur de perception de 6. Lascènese passe de nuit (-2) et certains des pirates sont, en outre, passablement ivres (1). Une fois ces différentes pénalités prises en compte, on obtient une vigilance de 7 pour le chef, de 4 pour les pirates sur leurs gardes et de 3 pour les pirates grisés par le rhum. (...)
Dommages : La victime d'une attaque à mains nues n'est pas blessée mais doit tout de même faire un test d'Endurance. En cas d'échec, elle est assommée et hors de combat pour le reste de lascène; si le test réussit, la victime est quand même sonnée : les effets sont les mêmes que pour une blessure (-1 en Endurance) mais ne sont que temporaires et disparaîtront dès lascènesuivante. Un coup de maître n'est pas mortel mais permet d'infliger une vraie blessure, sauf si l'assaillant souhaite retenir ses coups. (...)
Quelle que soit la réponse apportée à cette question par le meneur de jeu, la dépense de ce point devra non seulement sauver la vie du personnage mais devra aussi le placer hors d'atteinte d'un nouveau coup de grâce pour le reste de lascèneen cours. La solution la plus simple consiste à décider que le personnage miraculé a simplement été « laissé pour mort » par ses ennemis, mais le meneur de jeu peut également, selon son inspiration, décider de faire intervenir un retournement de situation inopiné qui viendra soustraire le héros inconscient à ses adversaires : intervention d'un allié inespéré, phénomène naturel imprévu etc. (...)
Ainsi, alors que les aventures de Kane se situent à la fin du XVIème siècle, l'une d'entre elles met enscènedes boucaniers plus proches des pirates de L'Ile au Trésor que des contemporains de Sir Francis Drake : pour l'historien, l'anachronisme est flagrant ; dans le cadre d'un récit d'aventure, cet anachronisme permet surtout à l'auteur de jouer sur la grande tradition héroïque des histoires de pirates et de flibustiers, pour le plus grand plaisir du lecteur. (...)
C'est en Afrique que Kane rencontrera ses plus redoutables adversaires, comme l'envoûtante reine vampire de la cité perdue de Negari, les adorateurs de la lune des crânes ou les derniers représentants d'une terrifiante race de harpies issues du fond des âges... C'est également en Afrique que Kane découvrira les aspects les plus sombres de sa propre nature et qu'il fera la rencontre du vénérable sorcier N'Longa, qui lui confiera le bâton-vaudou, antique et puissant talisman protégeant ceux qui luttent contre les puissances ténébreuses... L'orient lointain : Même s'ils ne sont jamais évoqués dans les récits mettant Kane enscène, la Chine, le Japon et d'autres pays d'Asie du Sud Est comme le Siam (où navigateurs et négociants portugais sont déjà présents à l'époque élisabéthaine) peuvent également servir de décor d'aventure. (...)
Terminons notre tour d'horizon par une petite curiosité littéraire. Il existe quelques nouvelles apocryphes mettant enscènele personnage de Solomon Kane. L'une d'elles, due à un certain Gianluigi Zudas et intitulée « The Crown of Asa » imagine que l'ultime aventure de notre héros le mène... au Groenland. (...)
Howard ou s'il constitue, à l'instar de nombreux Conan apocryphes, un pastiche insipide et sans âme... mais son sujet prouve, si besoin est, que le monde de Solomon Kane est assez vaste pour accueillir toutes sortes de terra incognita et de rêves oubliés... L'aventure selon howard : Cette section a pour objectif d'aider le meneur de jeu à intégrer dans ses scénarios divers éléments caractéristiques des aventures de Solomon Kane, telles qu'elles furent écrites par Robert E. Howard. La plupart des récits mettant enscènele Puritain Vengeur respectent en effet une recette bien définie, utilisant certains ingrédients essentiels, que cette section se propose d'étudier en détail. (...)
Afin de restituer cet aspect caractéristique du récit d'aventure howardien, le meneur de jeu pourra réduire au maximum les temps morts, en évitant par exemple de donner à ses joueurs de trop longues périodes pour planifier les actions de leurs personnages, discuter de la stratégie à adopter ou dresser des listes minutieuses d'équipement. Il est important de garder à l'esprit que les histoires mettant enscèneSolomon Kane ne sont pas des romans mais de courtes nouvelles, dont certaines ne dépassent pas la vingtaine de pages. (...)
Dans plusieurs histoires, comme par exemple Les Epées de la Fraternité, Howard parvient à condenser en moins de quarante pages des événements qui auraient facilement pu donner matière à un roman entier. En utilisant cette approche narrative, un meneur de jeu pourra mettre enscènedes scénarios courts mais efficaces, représentant trois ou quatre heures de jeu, avec une action, un rythme et une structure plus proches de celles d'un épisode de série télévisée que d'un longmétrage entier. (...)
Du Sang et des Ombres : L'univers de Solomon Kane est un monde violent : la plupart des aventures du Puritain comportent au moins unescènede combat, règle qui peut être facilement appliquée à un scénario de jeu de rôle. Il s'agit souvent de scènes assez spectaculaires, dont le style se situe à mi-chemin entre le duel d'escrime typique des récits de cape et d'épée et l'approche beaucoup plus sanglante et sauvage employée par Howard dans les aventures de héros plus barbares, comme l'illustre Conan. (...)
On peut citer comme exemples La Main Droite du Destin, où la main coupée d'un nécromant étrangle l'homme qui a causé sa perte, ou la toute première nouvelle mettant Solomon Kane enscène, Ombres Rouges, dans laquelle on voit le sorcier N'longa prendre possession par l'esprit du corps d'un homme mort et l'animer à la façon d'un marionnettiste. (...)
A noter qu'un troisième volume paru chez Néo, La Flamme de la Vengeance, comprend parmi divers textes deux récits mettant enscèneKane : un très court texte intitulé Les Cavaliers Noirs de la Mort, achevé sans grande conviction par un autre auteur et La Flamme de la Vengeance, une « réécriture » des Epées de la Fraternité En version originale, ces différents textes sont généralement regroupés en un seul volume (comme le Solomon Kane de Baen Books) . (...)
Le parcours d'un héros : Contrairement à un héros comme Conan, Kane ne semble pas progresser de façon notable entre ses aventures. Les histoires qui le mettent enscènenous présentent un héros déjà aguerri par de nombreuses expériences - un « personnage de haut niveau », pour utiliser la terminologie de certains jeux de rôle. (...)
Chaque époque correspond à une série d'aventures reliées par une certaine continuité. Ce lien peut être d'ordre dramatique (certaines aventures mettent enscèneun adversaire récurrent ou constituent les différentes parties d'une plus longue histoire), géographique (les aventures se déroulent dans la même région du monde : l'Angleterre, la Forêt Noire, l'Afrique, les côtes méditerranéennes etc), thématique (les aventures tournent autour d'une même activité : piraterie, exploration, campagne militaire etc) ou tout cela à la fois. (...)
» Solomon Kane dans Les Epées de la Fraternité Cette section s'adresse en priorité aux meneurs de jeu souhaitant mettre enscènele personnage de Solomon Kane dans leurs scénarios. Vous y trouverez un résumé de sa carrière d'aventurier ainsi ses caractéristiques complètes, à différentes époques de son existence. (...)
Avec un personnage unique, il est plus facile de maintenir une tension dramatique constante ; en se concentrant sur l'essentiel, le meneur de jeu peut resserrer le déroulement de l'action et mettre enscèneune aventure complète en trois ou quatre heures - un format de jeu qui correspond assez bien aux nouvelles parfois très courtes de Robert E. (...)
Utilisés de façon judicieuse, ces points peuvent même lui permettre de prendre des risques insensés à un moment crucial, en sachant que le Destin est de son côté... Mais attention : ces points sont loin d'être inépuisables et, dans un scénario mettant enscèneun seul héros, ils auront également tendance à être plus vite dépensés, le personnage ne pouvant pas compter sur ses compagnons d'aventure pour lui porter secours en cas de problème grave. (...)
Dans les deux cas, cette période de captivité lui permet de recouvrer ses forces mais aussi de recueillir des informations capitales pour la suite du récit - que ce soit par ses propres observations ou par les révélations de ses compagnons d'infortune. Dans une partie de jeu de rôle classique, mettant enscèneun groupe d'aventuriers, un héros qui serait ainsi blessé puis capturé par ses ennemis alors que ses compagnons, eux, sont toujours libres se retrouverait véritablement hors-jeu : même si le meneur de jeu parvient à lui ménager quelques apartés, il sera exclu de l'action principale. Il en va tout autrement dans un jeu de rôle mettant enscèneun héros unique : la mise « hors course » du personnage peut être traitée de façon elliptique ou utilisée par le meneur de jeu pour exploiter pleinement des situations qui, avec une équipe, auraient tendance à ralentir le jeu, ou à entraver son déroulement. (...)
Sa principale difficulté se situe évidemment au niveau de sa mise en place par le meneur de jeu, qui se retrouve ainsi à gérer deux chroniques parallèles avant de les réunir pour n'en former plus qu'une ou simplement le temps d'un seul scénario, si, pour une raison ou pour une autre, l'association de nos héros tourne court... La Fraternité des Epées : Les histoires écrites par Robert E. Howard ne mettent presque jamais enscènede véritables groupes d'aventuriers, ses héros étant des individualistes forcenés - ou des solitaires tourmentés. (...)
Faiblesses héroïques : Cette section détaille une règle optionnelle, dont l'utilisation est particulièrement recommandée dans les chroniques mettant enscèneun personnage unique, puisqu'elle met l'accent sur la notion de conflit intérieur. Cette règle suppose que tout héros possède un « point faible » susceptible de le faire agir de manière irréfléchie et impulsive. (...)
Dans ce cas, si le personnage manque son test de Volonté, il subira un malus de -2 sur tous ses tests de perception (Instinct) pour le reste de lascèneen cours (ou jusqu'à ce qu'un événement brutal l'arrache à sa fascination ou à sa méditation. Ainsi, un héros ou un ennemi Cupide pourra être « hypnotisé » par la vision d'un coffre rempli d'or et de pierreries... ce qui diminuera ses chances de remarquer le piège qui se trouve entre lui et le trésor. (...)
Dans les situations les plus extrêmes, une telle folie pourrait, comme dans le cas de Kane, plonger ces personnages en état de Fureur Guerrière : le pirate dément défendant son trésor comme une bête sauvage, le fou de guerre se ruant l'épée à la main face à une ligne de mousquets ennemis (et vers une mort presque certaine), autant de scènes classiques que ces règles peuvent contribuer à mettre enscène... vi : ennemis et compagnie. « Ne bouge pas, Jonas Hardraker, dit Kane d'une voix monocorde. Pas un geste, Ben Allardine ! (...)
Loin de fausser le déroulement du jeu, de tels procédés pourront au contraire contribuer à la tension dramatique d'unescènecruciale. Et les Alliés ? Il n'y a pas que les Ennemis dans la vie... Au cours de leurs aventures, les héros pourront parfois rencontrer des alliés de premier plan, c'est-à-dire des personnages-non-joueurs qui ont eux aussi « l'étoffe des héros ». (...)
Selon la nature et la puissance de l'entité, cet abandon pourra représenter soit une destruction permanente, soit une fuite temporaire (pour le reste de lascèneen cours). Comme pour les Créatures Monstrueuses, le meneur de jeu pourra décider de doter certaines de ces êtres de pouvoirs particuliers, en fonction des besoins de son histoire. (...)
La victime désignée est alors frappée de plein fouet et projetée en arrière par une masse invisible, qui le met hors de combat pour le reste de lascèneen cours, quelle que soit son Endurance. Inertie (Rapidité = 4) « - Tes membres sont attachés, tu ne peux remuer ou faire le moindre geste, psalmodia le sorcier d'une voix grave. (...)
On est là bien loin des stéréotypes faciles précédemment évoqués. Il existe trois nouvelles mettant enscènele personnage d'Agnès de Chastillon : Agnès la Noire, Des Epées pour la France et La Maîtresse de la Mort (ce dernier récit ayant été achevé par Gerald W. (...)
Dans un récit d'aventure classique, les damoiselles en détresse sont secourues par des héros chevaleresques, qui peuvent ainsi prouver leur vaillance et leur virilité, en opposition à la grâce et à la fragilité de la « faible femme »... mais lorsque le sauveur est une femme, lascèneprend une toute autre tournure : « - Relève-toi, jeune fille, dis-je avec embarras (pour quelque obscure raison, je me sentais honteuse). (...)
Mais la véritable Sonya la Rouge (avec un y), celle qui fut créée par Howard lui-même, n'a absolument rien à voir avec Conan, puisque l'unique nouvelle qui la met enscène(The Shadow of the Vulture, traduit en vf sous le titre Sonya la Rouge) se déroule au XVIème siècle, lors du siège de Vienne par les armées turques - ce qui fait presque d'elle une contemporaine de Solomon Kane. (...)
Cette version des caractéristiques de Sonya de Rogatino a été élaborée à partir de l'unique nouvelle la mettant enscène. Ses valeurs et ses Fortunes font d'elle l'équivalent d'un héros nouvellement créé. La Fortune Cavalier des Steppes lui a été attribuée de façon quelque peu intuitive, en vertu de ses origines russes. (...)
» Les Epées de la Fraternité Pirates et boucaniers font partie intégrante de l'univers de Solomon Kane. Ils sont au centre des Epées de la Fraternité, une des plus célèbres nouvelles mettant enscènele Puritain vengeur, et sont également évoqués dans d'autres nouvelles. Sur ce sujet comme sur beaucoup d'autres, Howard préféra la licence dramatique à l'exactitude historique, quitte à commettre au passage quelques anachronismes. (...)
Dans le monde de Solomon Kane, l'Histoire n'est qu'une toile de fond, et c'est l'Aventure qui occupe le devant de lascène. L'image traditionnelle du pirate, popularisée par les films de cape et d'épée ou par des romans comme L'Ile au Trésor, doit beaucoup aux flibustiers des Antilles, les fameux Frères de la Côte, lesquels ne commencent véritablement à faire parler d'eux que dans les années 16301640, soit un bon demi-siècle après la période durant laquelle les aventures de Solomon Kane sont censées se dérouler. (...)Comme son titre l'indique, ce jeu de rôle s'inspire directement des aventures de Solomon Kane, un des héros les plus sombres de Robert E. Howard. Les aventures de Solomon Kane se situent à la fin du XVIème siècle, l'époque de la Chasse aux Sorcières, de la Peste Noire et de l'Invincible Armada. Kane est un Puritain anglais, un homme sombre et solitaire ayant voué son existence à combattre le Mal et à venger les crimes impunis ; guidé par la main du destin, Kane parcourt le vaste monde ...