Les mille Dangers de la Route
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Contient : soldats (6)(...) Plus les conflits sont fréquents dans une région et plus il y a de ces bandes de pillards sans foi ni loi. Ce sont en général de petits groupes desoldatsde métier ou de conscrits qui, libérés de leurs obligations, loin de leurs bases d'opération, entre deux batailles ou suite à une trêve inopinée, se retrouvent livrés à eux-mêmes (et généralement privés de solde). (...)
En ces temps sombres, les déserteurs de la Grande Guerre sont courants dans les campagnes des provinces touchées par le conflit, principalement dans l'Ostland, le Hochland et le Middenland. On parle ainsi de groupes de militaires se faisant passer pour dessoldatsen fonction, pour piocher dans les réserves des villages qu'ils traversent, ou pour organiser des péages improvisés sur les routes écartées. (...)
En bref, tout cela fait de ces types la pire engeance que l'on puisse avoir à combattre, même si certains groupes ne sont pas dans le métier de salopard depuis assez longtemps pour en connaître toutes les ficelles. Ce sont dessoldatsavant tout, et les ruses les plus vicelardes, ils ne les connaissent pas. Donc attention lors des assauts frontaux surtout. (...)
En temps normal c'est ce que j'aurais fait, car en temps normal, ce sont eux les plus nombreux sur les routes, et donc les plus dangereux. Mais voilà, on n'est pas dans une foutue période normale. La guerre a tout chamboulé, et lessoldatssont plus nombreux que les fermiers dans les campagnes, chez les honnêtes gens comme chez les truands. (...)
Très rarement, un individu exceptionnel saura interpréter que le danger le plus immédiat vient des brigands munis d'arcs ou d'arbalètes, voire d'armes à feu si ce sont d'ancienssoldats, mais qu'il puisse prévenir le reste du groupe à temps, et les convaincre de suivre son idée, relève du miracle. (...)
Naturellement, comme a dû vous l'expliquer le sergent, il se peut toujours que certains brigands soient d'ancienssoldatsayant les aptitudes nécessaires pour utiliser la poudre à bon escient. Si ce sont d'anciens militaires sapeurs par exemple, voire s'ils comprennent des nains parmi eux, il n'y a pas de recette miracle dans ces cas-là. (...)« Eh non, petits, je ne vais pas du tout vous parler des patrouilleurs. Vous avez fait votre temps à la caserne d'entraînement, maintenant c'est la route qui vous attend. Z'en savez assez sur nous, c'est eux que vous allez devoir apprendre à connaître maintenant. Il faut dire qu'on les connaît bien, à force d'avoir affaire à de tels sacripants. Même eux ne se connaissent pas aussi bien que nous les connaissons. Dans le métier, on est confronté à toutes sortes de dangers ...