Les mille Dangers de la Route
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Contient : types (18)(...) Dans le métier, on est confronté à toutes sortes de dangers, alors que nos clients ne connaissent en général que leur propre sorte de salestypes. C'est bien simple, chaque route a, a eu, ou aura les siens... De salopards, je veux dire. On a deux jours devant nous avant de rejoindre le reste des gars et ceux du sergent Boehm. (...)
C'était juste une image. Allez, remonte à cheval, et plus de blague, sinon... Je vais donc passer en revue les différentstypesde bandes et de malfrats auxquels vous pourriez être confrontés durant votre carrière de patrouilleur, en les classant en fonction de leurs origines et motivations - il faut bien admettre que c'est souvent très lié, hein ! Vous inquiétez pas si certaines catégories se recoupent ou bien si des bandes comprennent destypesqui peuvent appartenir à plusieurs groupes. On est pas des érudits qui épinglent des bestioles pour écrire des livres dessus. (...)
Je vous donnerai des exemples plus loin du premier cas. Les deux autres catégories sont cependant plus communes. Pour tout dire, cestypessont souvent à la fois nombreux et relativement bien entraînés, car ceux qui ne le sont pas suffisamment ne survivent pas à la période d'essai. (...)
Des suites de la Tempête du Chaos, tout le nord et l'est de l'Empire sont infestés de bandes ne demandant rien de mieux qu'un peu de travail, mais qui ne cracheront pas sur une bourse bien remplie, glanée en menaçant un marchand ou deux. Cestypessont loin de chez eux, ont combattu pour sauver la région en question, alors ils s'estiment en droit de s'octroyer une petite compensation ici ou là, en pièces sonnantes et trébuchantes, en vivres, ou encore, pour les moins sympathiques, en s'en prenant à une paysanne imprudente. (...)
Ils sont en général mieux équipés que les brigands moyens (des restes de leur précédente carrière), savent réagir comme il faut lors des combats de groupes, sont assez disciplinés pour agir de concert, en particulier quand leur chef est un ancien officier, et ils ont parfois quelques notions de stratégie. En bref, tout cela fait de cestypesla pire engeance que l'on puisse avoir à combattre, même si certains groupes ne sont pas dans le métier de salopard depuis assez longtemps pour en connaître toutes les ficelles. (...)
Ce qui est vrai pour le petit brigand l'est encore plus de ceux-là : il n'y a pas un bandit de grand chemin, mais plutôt un ramassis de cas particuliers et d'individualités complexes et passionnantes à chasser. Qu'ils soient galants ou sanguinaires, seuls ou en bandes, ils ne sont jamais débutants. Cestypessont des professionnels du détroussage en bonne et due forme et peuvent littéralement être apparentés à tous lestypesde brigands, de l'ancien soldat au meurtrier fuyant son passé, mais leur point commun est leur grande habileté, tant à l'épée qu'à cheval. ******* Le sergent Anton n'avait plus parlé depuis une demi-heure au moins. (...)
Les brigands le savent bien et ils choisissent le plus souvent de s'établir dans une région qu'ils connaissent suffisamment, pour bénéficier du terrain en vue de leurs petites affaires. Ensuite, il y a deuxtypesde gars : ceux qui savent exploiter toutes les propriétés du terrain et ceux qui vont conduire leurs proies dans leur piège préféré. (...)
Les premiers sont capables de tirer profit de la moindre crevasse pour y faire se dissimuler un tireur, le moindre faux plat pour y installer une fosse ou quelques triques, bref ce sont des experts dans l'utilisation du terrain. Heureusement cestypes-là sont rares, et ont souvent fait leurs débuts dans les rangs des armées de cet Empire. Le plus souvent, les bandes ont plutôt des lieux d'embuscade de prédilection qui sont assez facilement identifiables. (...)
La nature hostile ou le piège « presque naturel » : Je vais maintenant vous parler d'un subterfuge couramment utilisé par les brigands qui terrorisent les routes de l'Empire. Il s'applique à de nombreuxtypesde pièges, et leur donne à tous une saveur particulièrement vicieuse. Il s'agit de faire passer votre piège pour un accident de la nature, ou du moins pour un mauvais tour joué par le destin. (...)
Ceux qui s'autorisent un tel luxe en ont les moyens et ne redoutent pas de se faire battre par leurs victimes. Dans le même ordre d'idées, destypestrès supérieurement armés ou bénéficiant d'un grand avantage numérique peuvent souhaiter intimider leur monde en déployant leurs forces. (...)
Un bon cheval peut suffire pour rattraper n'importe quel attelage, à condition d'arriver en sens inverse, ou de se tenir prêt à partir au galop d'une une cachette au passage de la cible. La suite dépend destypesen face, mais aussi des autres surprises qu'ont pu préparer les brigands, sur la route ou ses abords, de leur nombre et de leur armement. (...)
Il reste toujours un survivant, un gamin planqué dans un placard, une fille qui est laissée pour morte après que lestypesl'aient battue et forcée jusqu'à l'épuisement, ou encore un pleutre qui a couru dans les collines quand il a compris avant tout le monde ce qui se passait. (...)
Il me reste tant à dire sur les méthodes des scélérats que vous allez passer votre vie à traquer. Je vais donc vous parler d'une activité qui a rendu célèbre lestypesque l'on va piéger demain soir. On les appelle les Marchands Endettés, et à l'heure de leurs premières armes, avant qu'ils ne deviennent les brigands sanguinaires qui n'hésitent pas à tuer et à torturer pour parvenir à leurs fins, cestypesétaient dirigés par un certain Ulmar Tranner, qui avait grandi dans le Vieux Quartier de Middenheim, parmi les racketteurs et les petites frappes. Ulmar est le seul chef de bande de brigand que je connaisse à avoir instauré une sorte de racket rural. (...)
Ulmar a bien entendu été copié depuis, et d'autres brigands ont sans doute inventé cette approche sans que je le sache. Comme pour les racketteurs des villes, il y a une forte proportion de cestypesqui ne parviennent à imposer leur racket que par la force. Ils prélèvent leur dû uniquement sous la menace à peine voilée de mettre à exécution les dangers dont ils prétendent protéger leurs « clients ». (...)
Avant toute désertion, la patrouille rejoignit celle du sergent Boehm. C'était un groupe hétéroclite malgré l'uniforme, qui comptait deux femmes, un halfling et deuxtypesà l'allure de durs, qui semblaient sortis d'un bouge de Middenheim. Quant au sergent Murmur Boehm, c'était un type au visage androgyne, d'allure trop jeune pour sa fonction et son armure de mailles. (...)« Eh non, petits, je ne vais pas du tout vous parler des patrouilleurs. Vous avez fait votre temps à la caserne d'entraînement, maintenant c'est la route qui vous attend. Z'en savez assez sur nous, c'est eux que vous allez devoir apprendre à connaître maintenant. Il faut dire qu'on les connaît bien, à force d'avoir affaire à de tels sacripants. Même eux ne se connaissent pas aussi bien que nous les connaissons. Dans le métier, on est confronté à toutes sortes de dangers ...