Le Manuel du Répurgateur
sur Vox Ludi au format (17.2 Mo)
Contient : yeux (5)(...) Les aiguilles sèches crissaient sous leurs bottes. Une branche basse fouetta le visage de Krieger, lui faisant fermer lesyeuxune fraction de seconde. Lorsqu'il les rouvrit, une silhouette sombre se jetait sur lui. Il leva son arme mais son doigt relâcha la détente juste avant que celle-ci n'enclenche la mise à feu : c'était un de ses hommes qui courait vers lui. (...)
Derrière son lieutenant, une silhouette gigantesque venait de se dresser sans un bruit, une silhouette qui semblait dévorer la faible lumière qui ?ltrait à travers les branches, une silhouette avec desyeuxrouges et incandescents, une silhouette qui tenait une hache levée au-dessus de sa tête. Elle l'abattit sur le jeune homme en rugissant, le tranchant en deux dans un craquement effroyable. (...)
Ses larges épaules sur lesquelles tombait sa crinière de cheveux gras étaient secouées par les spasmes du rire cruel qui s'échappait de sa gueule à travers ses dents aiguës dévoilées par un sourire carnassier. Sesyeux, deux puits d'ombre sans fond, posèrent leur regard vicieux sur le frêle humain qui lui faisait face. (...)
C'est ainsi que vous découvrirez l'ampleur du Mal qui habite l'Empire, et si vous approfondissez votre ?lature, les portes du culte de votre proie apparaîtront devant vosyeux, mais rien ne presse. Bien sûr, vous ne pouvez ?ler deux personnes à la fois. Pensez à donner quelques sous à un gamin des rues pour vous donner un coup de main ou engagez des professionnels mais préparez plutôt les couronnes dans ce cas. (...)
uence : faites intervenir la milice locale pour l' « effrayer », créez un climat de tension pour l'adepte des arts obscurs, faites en sorte qu'il se cache auxyeuxdes autres tout en ignorant la présence de son pire ennemi, vous. Mais cette méthode est dangereuse, je vous conseillerais vivement de préparer plus de bois pour votre bûcher. (...)« - Ils sont prêts, Monseigneur. - Fort bien, que la colère de Sigmar s'abatte sur ces mécréants. Que pas un n'en réchappe. » Le répurgateur Krieger avait déjà prononcé la condamnation à mort de tant d'hérétiques que ces mots sortaient de sa bouche sans que sa voix calme et posée ne traduise le moindre sentiment. Pas de peur, pas d'excitation, pas même le zèle religieux con?nant au fanatisme qu'af?chaient certains de ces acolytes. Ils devaient mourir, pour la simple et bonne raison qu'ils étaient ...