Être ou ne pas être Fantastique ?
Contient : noire (4)(...) Toujours prête à chercher querelle à ses voisines, Maryse Delgal a eu des mots avec à peu près tous les habitants de la rue, qui fuient comme la peste sa petite silhouettenoireet ses regards venimeux, chargés d'on ne sait quelle menace. Mais le lendemain, lorsqu'on découvre le cadavre de madame Delgal, empalé sur une des piques des grilles du Parc Montsouris tout proche, tout le monde s'interroge de plus belle : vengeance, justice privée, assassinat crapuleux, crime de déséquilibré ou quoi d'autre ? (...)
Aussi, nous vous conseillons plutôt, si vraiment les vapeurs de soufre vous enivrent, de franchir le Styx et de poser avec nous vos pieds sur ce sentier brûlant et rougeoyant qui s'étale devant vous, à perte de vue... La voieNoire: Certains affirment que le plaisir que l'on prend à un bon repas tient autant à ce qu'il y a dans l'assiette qu'à la façon dont il est présenté. (...)
De plus, les sorciers ne tiennent pas boutique comme de vulgaires colporteurs aux coins des rues. Gardez-vous bien de banaliser la magienoireou blanche en en abusant. Conservez au « Grand Art », le mystère dont il s'entoure lui-même encore aujourd'hui. (...)
Mon royaume pour un bâton : Charles Vernon n'avait jamais pratiqué de rituel de magie, qu'elle fût blanche ounoire. Il était clair, Judith l'avait prévenu sur ce point, qu'il courait un grand risque s'il se lançait dans cette expérience sans aide. (...)Sacrée question que se pose Hervé Fontanières, un des « grands anciens », à propos de Maléfices. Mais, au même titre que la fin ne justifie pas toujours les moyens, l'odeur de souffre qui émane de ce jeu peut très bien ne pas provenir des entrailles de l'Enfer. Jean Ray (pour ne citer que lui) l'avait d'ailleurs très bien compris : le Fantastique est un état d'esprit et ne doit jamais être un procédé... Être ou ne pas être Fantastique ? Maléfices. Pour les fidèles amateurs de ce jeu de rôle, ...