Créer, puis peaufiner un personnage
On peut le dire sans risquer d'être démenti, Maléfices, dans l'esprit même de ses auteurs, accordait une bien plus large place à l'interprétation du personnage qu'aux règles de simulation elles-mêmes. Cela lui fut reproché par certains... mais lui apporta aussi nombre de joueurs et de Meneurs tout de suite intéressés, puis passionnés par cet aspect ludique très original à l'époque. C'est ce parti-pris de l'interprétation poussée des personnages que se propose d'examiner cet article. 1/ Un ...Contient : jouer (4)(...) La présence d'un Meneur de jeu va y contribuer, en aidant le joueur à matérialiser son personnage'. Il est très clair ici que le côté théâtral, apporté par le désir dejouer, la fantaisie des joueurs, prime largement sur la stricte simulation apportée par les règles et les jets de dés. (...)
Idéalement, un joueur de Maléfices devrait à mon sens posséder deux personnages « habituels » : un pourjouerde 1875 à 1899, par exemple, et un pourjouerles aventures situées en 1900 et après... Ces deux personnages peuvent être totalement indépendants... (...)
Car lorsque vous aurez bien intégré le plaisir d'incarner des personnages variés point trop n'en faut, tout de même, il est intéressant aussi dejouerplusieurs aventures avec un même personnage pour le voir « évoluer » au fil des parties ! quand vous serez un vieux routard du Jeu de Rôle, disais-je, vous pourrez passer à des personnages plus « particuliers », plus « complexes » encore. (...)