Constantinople
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Contient : comte (2)(...) Mais cette mesure ne suffit pas à restaurer la paix intérieure, car Anastase soutint de plus en plus ouvertement le parti monophysite, dont il professait secrètement la doctrine, et favorisa le dème (parti) des Verts, qui, composé surtout d'Orientaux, représentait le monophysisme dans la capitale. Il en résulta des troubles qui ne cessèrent qu'à la mort de l'empereur. L'élection à l'Empire ducomtedes excubiteurs (commandant de la garde palatine), Justin, vieux soldat peu lettré dont la femme était une ancienne esclave barbare, fut le signal d'une violente réaction orthodoxe. (...)
En revanche, la chute de Constantinople parut imminente après le désastre de Nicopolis (1396) où s'abîma la croisade organisée par le roi de Hongrie Sigismond et lecomtede Nevers. L'invasion inopinée de l'empire osmanli par les Mongols de Tarmerlan et la défaite de Bajazet à Angora (1402) procurèrent à Byzance un sursis de cinquante ans, lui permettant même de reconstituer un embryon d'empire en Thrace et d'améliorer encore sa situation en Morée, dont les Latins furent presque entièrement éliminés. (...)Les Byzantins usaient ordinairement, pour désigner la capitale de leur Empire, de trois termes qui correspondent à son origine, à son rôle dans la vie politique, à sa suprématie économique et culturelle: ils l'appelaient soit la «ville de Constantin » (Kynstantinoupoliv), soit la «nouvelle Rome », soit la «reine des villes» (ou simplement la «reine», c basiliv). De fait, aucune nation peut-être n'a donné plus d'importance à sa capitale, et cette particularité explique bien des traits remarquables ...