Constantinople
sur Eric Christ au format (889 Ko)
Contient : mutations(...) Il y a du vrai dans cette conception: dans l'évolution qui mène à travers quinze siècles du princeps au dernier basileus , on discerne bien desmutationsplus ou moins brusques, mais jamais de véritables ruptures. Au XVIIIe siècle, on ne voyait dans l'histoire grecque du Moyen Age que l'interminable prolongement d'une décadence commencée avec le Bas-Empire. (...)Les Byzantins usaient ordinairement, pour désigner la capitale de leur Empire, de trois termes qui correspondent à son origine, à son rôle dans la vie politique, à sa suprématie économique et culturelle: ils l'appelaient soit la «ville de Constantin » (Kynstantinoupoliv), soit la «nouvelle Rome », soit la «reine des villes» (ou simplement la «reine», c basiliv). De fait, aucune nation peut-être n'a donné plus d'importance à sa capitale, et cette particularité explique bien des traits remarquables ...