Constantinople
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Contient : professeur(...) Deux grands hommes d'Etat, le logothète Théoctistos et le frère de Théodora, le césar Bardas, qui se succédèrent sous le règne de Michel III, restaurèrent l'enseignement, reconstituèrent les réserves d'or, prirent l'offensive contre les Arabes et aussi contre les hérétiques pauliciens qui, persécutés par Théodora, avaient constitué sur le haut Euphrate un Etat indépendant, allié aux Arabes. L'affaire Photius : Plus marquante encore est la figure du patriarche Photius, ancienprofesseurd'un immense savoir, qui donna à la culture byzantine une impulsion décisive. Photius devait son siège à Bardas qui, pour l'y installer, s'était débarrassé assez lestement du patriarche Ignace, représentant du parti des zélotes, c'est-à-dire des intransigeants (des moines surtout, particulièrement éprouvés par les persécutions iconoclastes), déçus de voir que la réconciliation de 843 s'était accomplie sans vengeance ni représailles à l'égard des vaincus. (...)Les Byzantins usaient ordinairement, pour désigner la capitale de leur Empire, de trois termes qui correspondent à son origine, à son rôle dans la vie politique, à sa suprématie économique et culturelle: ils l'appelaient soit la «ville de Constantin » (Kynstantinoupoliv), soit la «nouvelle Rome », soit la «reine des villes» (ou simplement la «reine», c basiliv). De fait, aucune nation peut-être n'a donné plus d'importance à sa capitale, et cette particularité explique bien des traits remarquables ...