Constantinople
sur Eric Christ au format (889 Ko)
Contient : vêtements (2)(...) Ils furent, en effet, utilisés avec prédilection pour les objets de parure (bracelets, boucles d'oreilles, insignes du pouvoir), les objets de culte (icônes, croix, reliquaires, reliures, sertissures de calices ou de patènes, ornements desvêtementsliturgiques), le mobilier d'église (autels, iconostases) et le décor des palais. Ils constituaient aussi des présents particulièrement appréciés des princes barbares. (...)
C'est, de plus en plus, l'art de la broderie qui passe au premier plan, pour l'usage de la cour d'abord, puis, surtout, aux XIVe et XVe siècles, pour lesvêtementsecclésiastiques et les voiles liturgiques. L'une des pièces les plus exceptionnelles, par la qualité de l'exécution (broderies en fils d'or et d'argent sur fond de soie bleue) comme par l'ampleur du programme iconographique, est la prétendue dalmatique de Charlemagne au Vatican (en fait un sakkos destiné au patriarche). (...)Les Byzantins usaient ordinairement, pour désigner la capitale de leur Empire, de trois termes qui correspondent à son origine, à son rôle dans la vie politique, à sa suprématie économique et culturelle: ils l'appelaient soit la «ville de Constantin » (Kynstantinoupoliv), soit la «nouvelle Rome », soit la «reine des villes» (ou simplement la «reine», c basiliv). De fait, aucune nation peut-être n'a donné plus d'importance à sa capitale, et cette particularité explique bien des traits remarquables ...