Namur
sur Eric Christ au format (283 Ko)
Namur, an de grâce 1136, au début de l'hiver. Le vieux comte Godefroid est très malade et aux dires des médecins, il ne survivra pas à l'hiver qui s'annonce rude. Son jeune fils Henri doit lui succéder à la tête du comté. La suprématie des Ventrues s'étend sur toute la ville et ses environs. Même les autres clans, Lasombras, Malkaviens ou Toréadors se plient à la volonté du seigneur Angus, chef du clan des Ventrues. Ce dernier craint pour la vie du jeune Henri. Il charge donc son bras droit Brenor ...Contient : hommes (27)(...) Le gravier des berges crissent doucement sous leurs pas. Ils arrivent en vue d'une haute bâtisse dont le corps s'insère dans un mur de la hauteur de deuxhommeset qui sépare le port du reste de la ville. Il n'y a aucun signe de vie : pas une lumière, pas de bruit venant de l'intérieur de la sombre demeure, celle du seigneur Brenor où le groupe a rendez-vous ce soir. (...)
7): * Perception + Vigilance. On entend des voix venant de l'intérieur, sans doute le jeune comte et seshommesen train de souper. L'attaque : Autour de l'auberge, tout est calme. Repérer les assaillants (Diff. (...)
Ils sont armés de lames courtes. Le combat est d'une extrême violence. Attirés par le bruit, Henri et seshommessont sortis en armes. Le jeune garçon se bat comme un lion et abat son adversaire d'un coup bien ajusté. (...)
Les assassins sont complètement désorientés, ne s'attendant pas à une double défense : le jeune comte et seshommesd'une part, et vous d'autre part. Repérer la menace qui pèse sur le jeune comte Henri de Namur (Diff. (...)
Il descend dans la vallée, passant à travers les broussailles et le sous-bois pour aboutir sur les berges du fleuve où l'attend deux autreshommes(habits noirs et épées courtes) montant la garde près de deux grandes barques. Ils poussent la barque et se laissant pousser par le courant, gagnent le centre du courant et disparaissent dans la nuit. Poursuite sur le fleuve : La barque descend le fleuve, poussé par un courant rapide. L'un des deuxhommestient la barre tandis que l'autre se saisit d'une arbalète. L'ombre reste immobile, debout à l'avant, surveillant le fleuve et jetant un regard de tant à autre vers l'arrière. (...)
D'où venez-vous ? Qui êtes-vous ? Autant de questions qu'il n'ose vous poser mais qui le mettent mal à l'aise. Seshommes(les survivants) vous considèrent d'un regard méfiant. Quelques indices : > Les chevaux des assassins portent la marque des seigneurs de Montaigle, un des vassaux de Godefroid de Namur. (...)
La présence de chevaux leur appartenant doit donc être élucidé. Pour l'heure, le jeune Henri et seshommesse barricadent dans l'auberge, en attendant le levée du jour. Les chevaux de Jean de Montaigle : La route vers Montaigle longe la Meuse jusqu'à un petit village où un pont de bois enjambe le fleuve pour aboutir au pied du promontoire où se dresse les tours du château de Montaigle. (...)
Ce soir, il y a du monde au « Plein Tonneau » : quelques marchands terminant leur repas autour de rouleaux de parchemins reprenant les inventaires des ventes de ces dernières semaines (il y a eu quelques foires importantes), deux ou trois voyageurs, l'un accoudé au bar, l'autre assis à sa table terminant un godet, le dernier couché sur une des banquettes cuvant son vin. Une des tables du centre de la pièce est occupé par cinqhommesd'armes portant l ‘écusson du comté. Le premier porte les cheveux gris et un barbe large de même couleur. (...)
Il semble écouter les deux autres mais à travers un nuage dû sans doute à l'alcool. Le dernier de ceshommesse tient en bout de table, se curant les dents avec un os de poulet. Sa tunique de cuir est recouverte par une ample cape blanche (ou plutôt grise avec l'âge et la saleté) marqué du symbôle du Saint Graal. (...)
Plusieurs d'entre eux paient leurs consommations et quittent l'auberge dans l'instant. Après un moment, le page revient avec le bailli et quelqueshommes. Le meurtrier est resté assis durant tout ce temps, perdu dans quelques sombres pensées, sous l'oeil méfiant et sans pitié du chevalier au Graal. (...)
> Lantennac, Thibault et Enguerand sont des chevaliers au service du comte, Marcus et Philibert des écuyers mais ils allaient bientôt être faits chevalier par le seigneur Godefroid (**). > Ces cinqhommessont comme les doigts de la main. Ils viennent régulièrement vider quelques pichets de vin et manger quelques gibiers au « Plein Tonneau » (**). (...)
Il décide de rentrer immédiatement, remattant à plus tard ses investigations concernant les assaillants de la nuit. Il laisse néanmoins une garde de quelqueshommesà l'auberge du Vieux Chêne. Marcus, quant à lui, ne peut supporter la mort de son frère et décide de se faire justice lui-même. (...)
5) : * Utilisation d'une discipline vampirique. * Perception + Vigilance. > Il y a de nombreuses patrouilles d'hommesen armes dans le rue. Ils marchent d'un pas rapide dans la lueur dansante des torches. > Les remparts du château sont illuminés. (...)
On aperçoit dans les halos des flammes les silhouettes des soldats allant et venant sur le chemin de ronde. Des ombres se dessinent sur les remparts : deshommespatrouillent au pied des remparts. > Les gardes aux portes de la ville sont renforcées. Les portes sont fermées et les soldats en faction contrôlent tous les allées et venues. (...)
Le retour d'Henri : Une petite troupe traverse la ville et grimpe vers le château. C'est Henri et seshommesqui reviennent des bois de la Marlagne, averti de la gravité de l'état de son père Godefroid. (...)
Sans doute son heure n'est elle pas encore venue. Après une petite heure passé près de lui, Henri retrouve seshommeset se fait expliqué l'affaire par Enguerand. Il apprend que Lantennac a tué Philibert et qu'il a été emprisonné, qu'il s'est évadé sans doute avec quelque aide et qu'il a volé un cheval. (...)
L'écuyer de Lantennac a été retrouvé mort, exsangue. Le serment d'Enguerand : Dans la cour du château, un petite troupe d'hommesbien armés s'apprête à partir, Henri de Namur et Enguerand à leur tête. Enguerand arbore fièrement le symbole du Saint Graal sur sa tunique immaculée. (...)
6): * Utiliser une discipline vampirique. * Dextérité + Equitation (à cheval). * Dextérité + Furtivité (sans se faire voir). Une partie deshommesinspecte les berges de la Meuse, en aval comme en amont tandis qu'Enguerand et Henri s'embarquent pour gagner l'autre rive avec une poignée d'hommes. La barque est bien de l'autre côté, dissimulé dans les roseaux. Des traces de pas sont visibles dans la boue de la berge, même à la lueur des torches. (...)
Tout le monde finit par déboucher dans la clairière. D'un côté, les deux adversaires, de l'autre Henri, Enguerand et seshommesd'armes. Surveiller la scène en restant vigilant (Diff. 6 ou suivant les actions faites par les PJ): * Utiliser une discipline vampirique. (...)
D'un mouvement d'épée, il écarte Lantennac qui a reculé, ne comprenant pas encore ce qui se passe. « Nous sommes attaqués. Vite, protégez le comte ». Leshommesd'armes, surpris par cette ordre, dégainent leurs épées et accourent, regardant de tout côté, ne sachant pas où se trouve l'ennemi. Un second, puis un troisième trait fauche deuxhommesles uns après les autres. Puis soudain, surgissant de la nuit comme une panthère, un homme seul, drapé de noir et brandissant une longue lame recourbé se lance à l'assaut. Plusieurshommesd'armes tentent de l'arrêter : l'un d'eux est stoppé sur place par un poignard en pleine tête, le corps de l'autre s'écroule prêt de sa tête décapité, un troisième est transpercé de part en part, un bruit d'os brisés accompagne la mort du quatrième. (...)
Il porte à la cienture une collection impressionnante de poignards et ses traits basanés se crispent dans une horrible grimace de haine et de fureur. Il bondit sur les deuxhommesdans un cri de rage. Plusieurs fois, les deuxhommesle touchent mortellement, mais sans pourtant sembler le blesser. C'est comme s'il ne sentait pas le douleur. (...)
Il compte déjà beaucoup d'amis à la cour de son père et tous les chevaliers fidèles à Godefroid lui ont déjà prêter allégeance (surtout les plus connus : Lantennac, Thibault, Enguerand, Eric et Philibert). Il y a aussi les jeunes écuyers ethommesd'armes du château qui ont partagé leur enfance avec le jeune comte. Bref, il est aimé de tout le monde et assure ou du moins essaie d'assurer du mieux qu'il peut ses fonctions de comte. (...)