La boxe française
Contient : professeur (2)(...) Heureuse symbiose des classes, Casseux, surnommé « le Pisseux », fixe les premières règles de ce sport et l'institutionnalise en ouvrant une salle vers 1820 dans le faubourg de La Courtille. En gilet rouge, l'éminentprofesseurde la rue donne la réplique au marquis de Noailles et convertit Eugène Sue à cette « lutte aux armes naturelles, le plus beau développement de la vigueur humaine, qui peut servir, quand descendent de la Courtille, sabouleurs, francs-mitoux, et autres escarpes de barrières pour passer le bourgeois à la savate, lui « peindre les hublots », lui « tirer une pinte de clairet » ». (...)
Parmi les élèves du « Pisseux », on trouve aussi un dénommé Jean-Antoine Charles Lecour qui, montrant des aptitudes réelles, devient en 1830, à vingt-deux ans à peine,professeurde savate. Il tient alors une salle rue du Faubourg Montmartre. Lors d'une visite outre-Manche chez Lord Seymour, il rencontre Owen Swiff qui, parce que c'est un habitué du ring, malheureusement pour le jeune Français, fait rapidement preuve de supériorité dans l'assaut. (...)« Notre boxe, c'est exactement la même chose que la boxe anglaise. Excepté que c'est tout le contraire. » Alexandre Dumas C'est au début du XIXème siècle qu'apparaît la savate, redoutable méthode de défense qui permet à un individu entraîné de faire face à la violence urbaine qui sévit à Paris. Ce nouveau style de défense, basé sur le coup de pied, convient très bien en effet aux rues tortueuses et sombres de la capitale. D'ailleurs, pendant un certain temps, on peut même dire que deux types ...