Campagne du Bateleur
sur La Page à Papat au format (40 Ko)
Cette campagne est basée sur plusieurs thèmes. Tout d'abord, la prédominance du pouvoir des Atouts mais aussi sur l'équilibre entre la Marelle et le Logrus, entre l'Ordre et le Chaos. Durant cette campagne, les personnages seront manipulés par le Bateleur. Ce dernier leur apparaîtra soit comme un mythomane, soit comme un métamorphe surdoué ou une puissance. Compulsion, mensonge, mascarade, tout sera bon pour manipuler les personnages. Tout l'art consistera pour vous, pauvre MJ, à convaincre les ...Contient : scène (10)(...) Ils sont une quinzaine, hommes et femmes, cumulant les rôles de comédiens, accessoiristes, maquilleurs, habilleurs, rélisateurs, metteur enscène, etc. Hieronymus écrit les textes aidés par un ou deux membres de la troupe. « Un mauvais gout humoristique à faire frémir Droppa (c'est tout dire), et je ne parle même pas des costumes. (...)
J'assistai à un spectacle d'une stupidité angoissante aux jeux de mot tellement lourds qu'il me semblait les entendre tomber sur les planches de lascène. Restait une énergie hors du commun qui me faisait penser à un attroupement de basse cour lors d'une distribution de grain. (...)
J'ai du perdre le fil de la conversation après les présentations d'usages : il s'appelait Hieronymus et était le directeur artistique, auteur, comédien, metteur enscèneet je ne sais quoi d'autre. Je profitais de ma distraction pour l'étudier à loisir : petit (on s'en serait douté ! (...)
Sont également invités les différentes Ambassades, la noblesse, les représentants de la bourgeoisie locale et quelques responsables mais néanmoins roturiers. Ces derniers sont installés dans le parterre (c'est-à-dire l'avant-scène), tandis que la noblesse et les ambassades occupent les balcons. La pièce est une comédie, intitulée: une affaire de famille. (...)
Dans cette dernière Random fronce de plus en plus les sourcils, Gérard, grommelle tout bas, Bleys se lève et quitte la loge après avoir glissé quelques mots à Random, tandis que Benedict reste comme à son habitude impassible. ' C'est à ce moment que rentre surscènele père: tout d'abord dans l'Ombre, d'où il observe pendant un instant sa turbulente progéniture, puis s'avançant lentement vers le milieu de lascènetout en lançant une tirade satirique sur les défauts de ses enfants. Un silence oppressant tombe alors sur le public: il s'agit d'Oberon en personne! (...)
Dans le cas contraire, une attaque psychique par l'intermédiaire d'un Logrus, Marelle, ou d'un sort, ne fera que hâter la chute du rideau. La seule chose à faire est de se précipiter au coulisse ou de rejoindre lascèneen passant par la salle. Là, c'est la panique, les comédiens sont déboussolés et se demandent ce qu'il se passe, des gardes sont en train de fouiller les coulisses, tandis que les différents membres de la famille d'Ambre donnent des ordres à tout va. (...)
Et les personnages tombent dans le puit sombre que dissimule la capuche. Et les personnages se retrouvent devant unescènede théâtre, où une troupe de nains salue le public. Encore costumés, ils peuvent reconnaître parmi les acteurs l'Empereur, le Diable, l'Ermite, La Mort, Sire Lancelot... Le public, une centaine de personnes, est lui aussi costumé pour l'occasion. Lascèneest dressée dans un jardin entre les divers bâtiments d'un luxueux palais. Flash Back. Tout leur reviendra en mémoire dés la fin de la pièce ou dés qu'ils échappent à la compulsion onirique lancé par le Bateleur (mais pourquoi y échapperaient-ils : tout est normal ! (...)
' C'est d'ailleurs dans les jardins que se déroulent les festivités, des tables chargées de mets sont disposées dans les allées, des serviteurs portent plats et plateaux, unescènede théâtre a été monté, sur laquelle joue Hieronymus et sa troupe... La nuit est tombée depuis peu, et des serviteurs apportent des flambeaux tandis que les premières étoiles apparaissent. (...)