Les Chroniques des Féals : Critique
sur Souffre Jour
Ce que j'en pense... Mathieu Gaborit a voulu, de son propre aveu, faire de ce cycle une synthèse de son œuvre... On retrouve effectivement l'imagination débordante qui le caractérise, mais plus jugulée que dans les Chroniques des Crépusculaires par exemple. Du coup celui qui guette à chaque page l'idée nouvelle qui le surprendra sera sans doute un peu déçu, même si encore une fois Mathieu Gaborit réussit à surprendre les vieux routards des univers imaginaires. On retrouve aussi les enjeux ...Contient : flammes (4)(...) Il serra les dents pour ne pas crier et ferma à nouveau les yeux. Les cristaux charriaient désormais un flot ininterrompu deflammesqui formaient, peu à peu, une colonne de feu dans l'axe de la vasque. Januel plongea les mains à l'intérieur et sut aussitôt que le Phénix appréciait cette marque de confiance. (...)
Ce geste circonvenait le corps du Phénix : lorsque les deux pouces se rejoignirent, un frémissement parcourut le colonne deflammeset une explosion de tonnerre ébranla la terrasse. Un long murmure parcourut l'assemble des convives. (...)
D'une envergure de près de trente coudées et de couleur d'or, elles illuminèrent la terrasse à tel point que l'on se serait cru en plein jour. Puis vinrent le corps, longiligne et parcouru deflammesrougeâtres, les pattes qui ressemblaient à des fourches embrasées et, enfin, la gueule. Le bec évoquait une Lame de Feu, une épée que nul ne pourrait briser. Les yeux, deuxflammesécarlates, brillaient comme des rubis et fixaient le phénicier.' Coeur de Phénix, pp 122-123 Conclusion : Au final, ce cycle n'est certainement pas le meilleur texte de Mathieu Gaborit. (...)