A travers le philtre
Partout dans les Ombres il y a deux constantes. Le temps et l'amour, encore que je ne sois pas aussi catégorique pour le temps, mais laissons ces questions pour le moins rhétoriques et obscures pour parler de ce que je connais. Parler d'amour revient pour moi à assez prosaïquement, parler des femmes. N'étant point réputé pour mon originalité, je ne vois pas vers qui d'autre que la femme se jetterait mon dévolu. Parler des femmes... Pour hélas avoir passé plus de temps en leur compagnie qu'avec ces ...Contient : général (2)(...) Dans la plupart des romans, l'auteur a le bon goût de présenter aux yeux de l'innocent le beau visage d'un être du sexe opposé, engénéralinaccessible à notre héros pour des raisons que nous qualifierons de socioculturelles ou de tout simplement 'compliquées'... Je passe outre les cas des livres que j'ai depuis honteusement dissimulés, où ce coup de foudre en bouteille utilisé par des héros (ou des auteurs) mal attentionnés touche deux personnes du même sexe voire deux individus d'espèce différente...C'est intolérable. (...)
La miséricorde et la compréhension salvatrices, la complicité et l'amour me firent sourire. Comme tout grandgénéral, Benedict sait prendre la parole aux moments stratégiques, et dire aux hommes le maximum de bons mots en un minimum de temps, bataille oblige...Ces mots là, ils étaient pour moi, moi seul. (...)