Tempus fugit
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Ce scénario s'adresse à un gardien des arcanes connaissant bien les Contrées du Rêve. Le supplément qui leur est consacré est donc pratiquement indispensable. A défaut de joueurs et d'investigateurs habitués à la logique particulière des Contrées, des débutants peuvent faire l'affaire. Décor et ambiance : Les personnages sont de passage à Celephaïs. Leur séjour peut être touristique, induit par un autre scénario... ou complètement involontaire. C'est l'un des avantages des Contrées : ...Contient : palais (6)(...) Laissez donc nos héros découvrir la ville, ses ruelles étroites et interminables, ses bazars monumentaux où des marchands enturbannés vendent d'improbables marchandises, ses innombrables temples pavés de pierres précieuses, ses tours et ses minarets incroyablement hauts... A Celephaïs, la moindre masure prend des allures depalais. Les rares mendiants sont évidemment des princes déguisés. Les citoyens ordinaires jouissent d'un luxe inimaginable dans le monde de l'Eveil. (...)
Après une longue marche, le voyageur arrive enfin à Cornouailles-sur- Mer, le troisième rêve de Kuranès, un village de son Angleterre natale, tout simple, avec une petite abbaye romane et un modestepalaisd'été mi-gothique mi-XVIIème siècle. C'est là que le vieux roi, lassé des splendeurs, passe l'essentiel de son temps, méditant tristement sur sa jeunesse enfuie. (...)
Beaucoup de vieillards meurent ou sont brutalement rattrapés par les infirmités du grand âge. La population, après un bref moment de perplexité, panique. La garde dupalaisfait ce qu'elle peut pour évacuer les zones menacées d'effondrement, mais il apparaît bien vite que c'est toute la ville qui est en danger. (...)
Les personnages peuvent prendre un moment pour enquêter sur les faits et gestes d'un rêveur correspondant à la description de l'industriel. A condition d'avoir des contacts aupalais, ils entendent parler d'un « sire Perceval », qui a rendu quelques visites à Kuranès autrefois et qui vit en ville de manière semi-régulière. (...)
Anorion, à cause de qui tout a commencé, n'est absolument pas au courant de l'entreprise de son ami. Pour l'heure, il est aupalaisdes Soixante-Dix Délices, en train de diriger l'évacuation des salles intérieures. Si les rêveurs arrivent à le joindre, il leur explique brièvement que oui, Perceval est son ami, que non, il n'est pas en ville, mais probablement dans le domaine de campagne qu'il lui prête lorsqu'il est à Celephaïs. (...)
L'Usine restera telle quelle, à la fois comme rappel des dangers des machines et comme monument à la folie de Perceval. Dernière chose : le traitement n'a pas été inefficace. Lors de l'évacuation dupalais, Anorion a sauvé la vie à une belle chambrière. Avant que le temps ne se fige à nouveau, l'amour aura fait son oeuvre, et comme dans tout bon conte de fées, ils vivront heureux et auront beaucoup d'enfants. (...)