Extraits de Londres au XIXème siècle
sur Les Editions sans Détour au format (28.5 Mo)
Contient : objets (6)(...) Toutefois, à moins d'avoir une passion pour les armures, celle-ci est dispensable : en effet, à l'intérieur de la forteresse, les tours, les portes et lesobjetsles plus intéressants sont dotés de panneaux explicatifs. Les gardiens de la Tour de Londres, La Tour de Londres 30 Guide touristique du Londres victorien Carte de la Tour de Londres 71 Guide touristique du Londres victorien L'entrée de Hyde Park Corner Scènes pittoresques à Hyde Park Hyde Park est interdit aux grosses voitures, et les cabs n'y sont admis que dans une allée transversale près des jardins de Kensington. (...)
Une couronne (crown) de 1892 Faire des achats Bazars Les bazars offrent une excellente occasion de se promener à couvert par le mauvais temps, entre une double rangée de boutiques remplies d'objetsde toute nature et dont la variété seule est déjà intéressante. Londres, Guide Baedeker, 10e édition, 1899 Les plus importants bazars de la capitale sont : la Burlington Arcade, Piccadilly ; le Baker Street Bazar, 58, Baker Street ; l'Opera Colonnade, Haymarket ; la Lowther Arcade, Strand (objetsà bon marché, jouets d'enfants) ; la Royal Arcade, 28, Old Bond Street. Magasins Sauf quelques exceptions, celles-là très réussies, il faut l'avouer, les magasins de Londres sont notablement inférieurs comme aspect et comme élégance d'arrangement à ceux de Paris. (...)
On est frappé dans Bond street, dans Regent street de l'aspect criard, et en même temps presque pauvre des magasins. L'entassement desobjets, le flamboyant et le voyant de toutes choses, témoignent bien qu'il y a dans le caractère anglais un côté encore rudimentaire. (...)
Cet appel incessant à l'attention, ces explications, ces réclames, ces grosses amorces ont un air de foire ; le passant est sollicité, non pas par un ensemble exquis et discret comme celui de nos magasins, mais par l'accumulation d'objetsétiquetés, par le heurt extraordinaire des couleurs, par les combinaisons souvent les plus baroques ! (...)
Quant aux autres formes de butin, les swell mobsmen doivent s'en débarrasser au plus vite car, si on les retrouve dans leurs poches, ils risquent de gros ennuis : tabatières, épingles de cravate, mouchoirs de soie et montres sont facilement reconnaissables et les deux derniers types d'objetssont fréquemment ornés du nom de leur légitime possesseur... Le plus souvent, on les condamne à recevoir les verges ; parfois, ils écopent de quelques semaines dans une maison de redressement. (...)Préface : Le Londres victorien ne laisse pas indifférent ceux qui le visitent, c'est même tout le contraire : certains le considèrent comme la « Reine des cités », d'autres comme une « Ville monstre » ; Victor Hugo voit en lui la « Babylone noire » et Pierre Larousse, « le premier marché de l'univers ». Contrastées sinon contradictoires, ces opinions n'en sont pas moins toutes fondées, car elles sont le reflet d'une caractéristique frappante de la capitale britannique : elle offre en effet ...