Extraits de Londres au XIXème siècle
sur Les Editions sans Détour au format (28.5 Mo)
Contient : vivantes(...) En revanche, sous la férule de leurs nouveaux maîtres, ils en acquièrent bien d'autres : d'abord savoir tirer leur épingle du jeu lorsqu'il s'agit d'acquérir des marchandises sur les marchés de gros, ce qui implique de pouvoir se livrer à de prompts calculs mentaux, mais aussi maîtriser des techniques fondamentales telles qu'utiliser 318 des poids truqués, rendre présentables des fruits ou des légumes en mauvais état ou dissimuler des spécimens morts parmi des anguillesvivantes. Nombre de gamins sont de si bons élèves qu'ils ne tardent pas à pouvoir subvenir à leurs propres besoins, grâce à l'argent que leur versent leurs patrons pour chaque vente conclue. (...)Préface : Le Londres victorien ne laisse pas indifférent ceux qui le visitent, c'est même tout le contraire : certains le considèrent comme la « Reine des cités », d'autres comme une « Ville monstre » ; Victor Hugo voit en lui la « Babylone noire » et Pierre Larousse, « le premier marché de l'univers ». Contrastées sinon contradictoires, ces opinions n'en sont pas moins toutes fondées, car elles sont le reflet d'une caractéristique frappante de la capitale britannique : elle offre en effet ...