Ethor bedi zure erresuma
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«Ethor bedi zure erresuma» signifie en basque : Que votre règne arrive. Ce scénario - atypique à plus d'un titre - est à réserver à un Gardien des arcanes et des joueurs expérimentés. Dans la mesure où peu de groupes se sont aventurés dans les années 1970, vous devrez certainement créer des Investigateurs pour l'occasion. La lecture de l'aide de jeu 'Félicie... aussi', dans notre précédent numéro, peut être utile, mais n'est pas indispensable. Acte 1 : 1970. Avant de commencer... ...Contient : objets (13)(...) L'auteur de La condition humaine leur expose sans détours l'affaire qui le préoccupe : grand amateur d'art, il a constaté un récent afflux d'objetsen provenance d'Asie du Sud-Est dans les galeries et les salles de vente européennes. Ce phénomène de mode serait passé inaperçu si quelques pièces n'avaient pas retenu son attention. (...)
Sert-il à financer la lutte du Viêt-minh contre les Etats-Unis ? Ou bien est-ce l'inverse ? Une enquête de routine s'impose... A Paris : L'origine desobjets: Une enquête préalable sur les diverses transactions effectuées ne donne rien. Toutes les opérations commerciales portant sur les pièces indochinoises récemment échangées, louées ou vendues sont nettes et transparentes. (...)
Ca, c'est la théorie. En pratique, les titres de propriété ainsi que les autorisations légales d'exportation desobjetsdélivrés par les administrations des pays concernés ont certainement été obtenus à coups de pots-de-vin, après avoir été volés sur des sites archéologiques théoriquement protégés. (...)
Le reste est éparpillé à travers l'Europe, et même plus loin. Il est possible de constituer une liste desobjetssuspects en se procurant les catalogues des salles de vente et des galeries par lesquelles ils sont passés. (...)
Quoi qu'il en soit, ces expositions ont rencontré un vif succès, les ventes ont été bonnes et sa commission est en proportion... Si les PJ lui demandent comment il a obtenu lesobjets, Tarijan, réticent, finit par dire que leur source est la Compagnie siamoise d'importexport, basée à Phnom Penh. (...)
Baranki joint la statuette à une commande dont les pièces se retrouvent bientôt vendues sur les marchés Européens. Cet afflux d'objetsd'art khmer, qui dure depuis cinq mois, ne tarde pas à intriguer le gouvernement français qui fait ouvrir une enquête par Félicie, qui connaît bien l'Indochine. Parmi cesobjetsse trouve la statuette de Ganesh. Elle n'a guère de valeur en elle-même. Seulement voilà : ce n'est pas Ganesh. (...)
En effet, la veille, il a été victime d'un étrange cambriolage: son 'jardin secret' a été ravagé et plusieursobjetsd'art ont été dérobés, dont la statuette. Le plus curieux est que les vandales n'ont emporté que quelques pièces sans importance, laissant derrière eux desobjetsbeaucoup moins encombrants et de plus grande valeur. Ils se sont introduits dans le parc via une échelle (on trouve des traces sur le mur d'enceinte). (...)
dont le siège social se trouve à Genève. Son propriétaire, Walid Baranki, est un homme d'affaires libanais opérant dans le secteur desobjetsd'art, mais aussi dans l'agroalimentaire depuis une bonne trentaine d'années. Baranki est connu des services secrets pour tremper depuis longtemps dans de nombreuses magouilles à travers le monde. (...)
Le professeur Simon est particulièrement heureux de recevoir des compatriotes et ne fait aucune difficulté pour leur accorder un peu de son précieux temps. Mieux, il leur propose une visite des lieux. Concernant lesobjetsd'art, les renseignements qu'il fournit sont substantiels : * Il y a effectivement très régulièrement des vols sur les sites. (...)
L'idée n'est peut-être pas très pacifiste mais les faits demeurent : douze pillards ne voleront plus jamais... * Lesobjetsphotographiés des catalogues des salles de vente ne proviennent pas d'Angkor mais d'autres sites éparpillés un peu partout dans le pays et qui ne sont pas répertoriés dans le décret gouvernemental relatif au 'patrimoine khmer à protéger'. (...)
Histoire d'achever de saper le moral des PJ, l'inspecteur Inarruti est un flic compétent et intelligent. Il n'a aucune raison de faire le lien entre un riche collectionneur d'objetsd'art extrêmeorientaux et la bande de terroristes que ses homologues de la Guardia Civil recherchent à travers toutes les Pyrénées, mais si les personnages ne font pas l'effort de bluffer un minimum, il sentira que quelque chose cloche. (...)