L'âge de la guerre - Ailen Beli
Pour apprécier pleinement ce récit, il est préférable de lire avant : Cromh le gardien du troupeau. Jamais le manteau de neige n'avait été aussi épais et jamais la neige si brillante. Les gardes emmitouflés dans de lourdes fourrures devaient plisser les yeux et masquer le soleil de leur main pour pouvoir à peine distinguer la silhouette de celui qui approchait. La longue cape qui le couvrait entièrement était si blanche qu'elle se confondait avec la neige. « Halte là ! » cria le premier garde ...Contient : bouclier (2)(...) Mais il n'y eut pas de charge, les hurlements se changèrent en cris de douleur et de surprise tandis que les guerriers se cachaient les yeux ou se retournaient. Ailen venait d'ouvrir sa cape, dévoilant une armure aux ciselures complexes et unbouclierdécoré, tout deux d'un argent si vif que leurs reflets, à la lumière du soleil et de la neige, étaient insupportables. (...)
Ils ne le virent pas approcher, l'épée levée, prêt à trancher les têtes. Soudain, dans un fracas assourdissant, lebouclierd'argent se brisa en trois morceaux égaux. Ailen ne vacilla pas mais s'arrêta de marcher et se tourna vers l'homme qui se tenait maintenant devant lui. (...)