L'âge de la guerre - Lame-Lune
Contient : épée (9)L'âge de la guerre - Lame-Lune Il leva une main vers le ciel et dans la langue des druides, en appela aux forces de la nature. Son adversaire, engoncé dans sa lourde armure d'acier noir, approchait à grands pas. L'épéelevée, il s'apprêtait à porter un coup fatal lorsque quelque chose vint le frapper au visage. Surpris il tituba et ne retrouva son équilibre que de justesse, juste à temps pour voir les trois grands corbeaux se jeter sur lui toutes serres dehors. (...)
« Peut être devrais je te tuer pour avoir été aussi faible, mais je souhaite sa mort plus que la tienne. Je vais donc t'aider. Tu vas prendre cetteépée. Sa lame est du plus pur acier et mes orfèvres l'ont gravée des runes les plus puissantes. Elle te donnera le pouvoir de voir sous la lune et de contrôler ses fils. (...)
» Alors qu'il finissait ces mots, trois grands corbeaux apparurent devant la lune. Le formoiré éclata de rire en dégainant sonépée. Elle brillait comme si la lumière lunaire se reflétait dans ses gravures. « Je ne suis pas si aveugle que tu le crois vieux corbeau, pas plus que mes compagnons » A ces mots, neuf énormes loups noirs aux orbites vides sortirent de la forêt. (...)
« Le soleil des loups est avec nous mes compagnons. Allons nous repaître de son coeur. » Et brandissant sonépée, il donna aux loups l'ordre d'attaquer. Le druide n'avait que quelques secondes pour réfléchir, cette fois le danger était réel. (...)
« Je vais l'achever moi-même. » Faodeïn s'approcha victorieux du vieux druide qui tenait à peine debout et leva haut sonépée. A cet instant, le ciel s'emplit du croassement de milliers de corbeaux, ce vacarme assourdissant fit reculer le formoiré de surprise. L'immense nuage formé par les oiseaux s'éleva, jusqu'à masquer la lumière de la lune. L'épées'éteignit. Faodeïn devint pâle et se figea comme pétrifié de terreur. Il allait ouvrir la bouche quand les neufs loups lui bondirent dessus et déchirèrent ses chaires. (...)
Son agonie fut de courte durée et les loups disparurent dans les bois sombres. Le vieux druide se traîna jusqu'au corps en lambeaux de son ennemi et ramassa l'épéequi avait faillit causer sa perte. Avec, il trancha la tête du formoiré. Il confia ensuite l'épéeà l'un de ses deux compagnons et la tête au second. « Allez mes amis, allez perdre ces choses là où seuls les vôtres pourriez les retrouver. Seul celui qui possèdera la tête du formoiré pourra voir la lumière de la lune sur l'épée. Prions pour que jamais Balor ne la retrouve. »Il leva une main vers le ciel et dans la langue des druides, en appela aux forces de la nature. Son adversaire, engoncé dans sa lourde armure d'acier noir, approchait à grands pas. L'épée levée, il s'apprêtait à porter un coup fatal lorsque quelque chose vint le frapper au visage. Surpris il tituba et ne retrouva son équilibre que de justesse, juste à temps pour voir les trois grands corbeaux se jeter sur lui toutes serres dehors. En quelques instants, il lui avaient labouré le visage et arraché ...