Les Bâtards de Lonn
Le chasseur épuisé apparu avec les premiers rayons du soleil, il avait, toute la nuit durant, suivi la piste d'une grande troupe puis avait étudié leur campement avant de revenir faire son rapport. « Bevan notre chef, j'ai enfin retrouvé leur camp, je pense que nous avons une grande opportunité. Il est blotti entre une haute colline à l'Est, la rivière au Sud et la forêt au Nord. Seule le passage à l'Ouest est dégagé et si nous attaquons par là ils seront bloqués ! » « Ce que tu me dis là est ...Contient : pied (3)(...) Cette apparente position de faiblesse n'est faite que pour nous pousser à commettre cette erreur. Aupiedde la colline, serpentant le long de la forêt à l'Est, il y a une piste large et facilement praticable, qui permettrait à une troupe rapide de contourner par le Nord et arriver derrière une autre troupe venant de l'Ouest. Au Sud, la rivière n'a pas de profondeur et peut être franchie facilement àpiedpour les besoins d'une retraite. Dans le cas où nous voudrions profiter de la hauteur de la colline pour attaquer, cela ne servirait à rien car ils se sont servis des chariots comme boucliers pour protéger le camp de toute attaque de flèches ou de frondes. (...)
Bevan remit Curcog à sa mère comme esclave, puis il fit sacrifier les prisonniers aux Dieux et demanda au devin du village de lui dire où se trouvait Lonn. Trois jours plus tard, il était déjà sur lepiedde guerre... Comme a l'accoutumée, le village le regarda partir avec l'assurance qu'il reviendrait couvert de gloire. (...)