Frondeurs
« Comment se fait il que personne ne nous sorte de cette maudite cage !! Dés que les choses seront arrangées j'exigerai des explications de notre charmant Hôte !! » « Calme ta colère Dewain, songe plutôt au chemin que nous avons parcouru, aux soins qu'ils t'ont prodigués, à la nourriture qu'ils nous ont donné et aux femmes qui t'ont lavé. Songe à cela et tu te rendras compte que tout ne va pas si mal. » « Je n'aime guère les cages Findaël notre Druide, et malgré tous les signes d'hospitalité que ...Contient : épée (5)(...) » Maoilios fronça les sourcils, cette perspective ne semblait pas lui plaire. « Et si je refuse ? » « Je te défierai à l'épée! » Insista encore Dewain. « Et si je refuse encore ? » « Alors je te défie à l'arme de ton choix. (...)
Certainement es tu de ceux qui n'avancent que lorsqu'ils sont surs que le danger est loin... Oui tu es de ceux qui chassent le marcassin lorsqu'ils n'entendent pas la mère aux alentours, de ceux qui pillent un village quand ils savent que seuls les faibles et les enfants y sont, de ceux qui partent pour le large quand ils peuvent y aller à pieds, de ceux qui combattent une arme si personne n'est là pour la tenir !! Mais lorsque la laie grogne, que le guerrier hurle, que l'océan monte ou que l'épéeest levée, ils sentent leurs jambes fléchir, leur bras faiblir, leur vue se brouiller et leurs braies se remplir ! (...)
Je fais moi même couler mon sang ! Tu n'auras qu'à dire que c'est toi ! » Joignant le geste à la parole, Dewain sortit sonépéepassa la lame sur sa poitrine. Puis, abaissant le bandeau, il fit tourner sa fronde et lança une pierre... Qui manqua son but. (...)
Son visage se décomposa et son bras tomba ballant le long de son corps, il tenait à peine sur ses jambes... « Je remercie les dieux de m'avoir soutenu dans cette épreuve, dit alors Dewain, et toi, lança t'il a l'attention de Maoilios, tu devrais les remercier que ce duel n'ait pas eut lieu a l'épée. » Puis, s'approchant de son adversaire vaincu, le toisant de son oeil valide, il ajouta : « ...Mais lorsque la laie grogne, que le guerrier hurle, que l'océan monte ou que l'épéeest levée, ils sentent leurs jambes fléchir, leur bras faiblir, leur vue se brouiller et *snif snif* leurs braies se remplir !! » Le puissant rire de Gervas brisa le silence tendu et l'assemblée acclama ce prodige. (...)