L'Europe en 1199
Art et Culture : Architecture. En France, l'architecture religieuse est marquée à partir de 1140 par l'émergence de 'L'Art nouveau'. Ce mouvement, caractérisé par une volonté d'utiliser et de montrer l'ensemble des techniques connues, comme par exemple l'étroite association du verre et de la pierre ou bien encore par la richesse des sculptures. L'abbatiale de Saint Denis (1140) et Notre Dame de Paris, dont les travaux ont débuté en 1162, illustrent l'architecture française de l'époque, dont ...Contient : roi (12)(...) En 1188, l'Occident répondit par une troisième croisade, prêchée par le pape Grégoire 8. L'empereur germanique Frédéric Premier Barberousse, leroide France, Philippe Auguste, et leroid'Angleterre, Richard Ier Coeur De Lion, prirent la croix. Le premier passa par Constantinople et l'Anatolie, mais il se noya accidentellement en Cilicie et son armée se dispersa. (...)
Il signa cependant un traité avec Saladin, assurant une trêve de trois ans aux Francs et la liberté de pèlerinage à Jérusalem en échange de celle, pour les musulmans, de se rendre à La Mecque. Quand leroid'Angleterre partit à son tour (1192-1193), les Francs ne disposaient plus que de Saint-Jean-d'Acre et de quelques villes côtières étroitement contrôlées par les Italiens. (...)
Fils de Louis 7, Philippe 2 Auguste trouve à son avènement un domaine florissant mais restreint, comprenant l'Ile de France, l'Orléanais et une partie du Berry. Le reste du royaume est partagé en une dizaine de fiefs sur lesquels leroin'a qu'un droit théorique de suzeraineté, surtout quand il s'agit des provinces de l'Ouest réunies dans la dépendance duroid'Angleterre Henri II Plantagenêt. Le jeuneroientreprend immédiatement d'accroître son domaine et de tirer parti des rivalités entre les grands. En avril 1180, il épouse Isabelle de Hainaut qui lui apporte l'Artois en dot. (...)
Mais il entre bientôt en conflit avec le comte de Flandre, et une grande coalition féodale est nouée: leroiparvient à la défaire (traité de Boves,1185), et rattache à la couronne les comtés d'Amiens, de Montdidier et les châtellenies de Roye et de Thourotte. (...)
Un coup de main sur Issoudun lui permet d'acquérir une partie du Vermandois tandis qu'il marie sa fille à Jean sans Terre, fils duroid'Angleterre (1187). La lutte n'en continue pas moins jusqu'à la capitulation de Henri 2 à Azay le Rideau le 4 juillet 1189. Richard Coeur de Lion, devenuroi, part pour la croisade avec Philippe Auguste; l'entente n'est que passagère, et leroide France, rentré précipitamment (1191), intrigue contre son allié devenu le rival de Jean sans Terre et, surtout, du duc d'Autriche qui arrête Richard à son retour et le livre à l'Empereur. La lutte reprend à la libération de Richard (1194) et tourne nettement à l'avantage de Coeur de Lion. (...)
Troisième fils d'Henri 2 Plantagenêt et d'Aliénor d'Aquitaine, duc d'Aquitaine dès l'âge de onze ans, Richard Coeur de Lion participe, avec son frère aîné Henri le Jeune, à la grande révolte de 1173-1174 contre Henri 2, révolte soutenue par leroide France Louis 7. Battu, il se soumet et aide son père à mater la rébellion des seigneurs aquitains en 1183. (...)
A nouveau en conflit avec son père, il prête hommage à Philippe Auguste pour toutes les possessions des Plantagenêts dans le royaume de France (1188) et participe aux côtés du Capétien à la campagne qui se termine par la défaite et la mort d'Henri 2. Devenuroi, Richard se trouve face à son allié de la veille mais, Jérusalem étant tombée entre les mains des infidèles, les deux souverains prennent la croix à la suite de l'empereur Frédéric Barberousse déjà parti pour la Terre sainte. (...)