La Flotte de l'Alliance Rebelle
sur Pénombre
Contient : rebelles (10)(...) Cette 'marine' était bien dotée d'un commandement central mais sa structure était dispersée dans la multitude de réseaux locaux qui formaient l'Alliance et si à l'échelon local les bâtiments ou la chasserebellesaccomplirent bien des exploits, leur impact au niveau galactique était quasiment nul. Et la disproportion des forces était par trop gigantesque pour permettre autre chose que des coups d'éclats suivis de fuites éperdues. (...)
Dans le même temps, l'Empire se retrouva d'un seul coup privé de nombreux officiers capables, démoralisé et surtout obligé de combattre avec acharnement la rumeur qui se répandait dans toute la galaxie : la plus puissante station de combat de l'Empire, capable d'anéantir une planète en quelques instants ou de vaincre une escadre de navires lourds sans difficultés, avait été détruite par une poignée de chasseurs stellaires et un garçon de ferme dont le nom n'était pas encore célèbre. A la suite de Yavin, la multiplication des activitésrebellesde la part de mouvements qui n'étaient pas toujours membres de l'Alliance obligea celle-ci à mener une politique sur deux axes : renforcer ses réseaux d'approvisionnement et se doter de véritables forces spatiales. (...)
Dans le même temps, le Mon Calamari Ackbar très apprécié de son peuple et dont le génie stratégique était reconnu fut chargé de rassembler dans le système tous les bâtimentsrebellescapables de s'y rendre dans un court délai. C'est ce rassemblement et les premiers vaisseaux sortis des chantiers du monde natal d'Ackbar qui formèrent le noyau de la véritable marine rebelle. (...)
A ces forces s'ajoutaient les unités de ligne et groupes de chasse locaux qui n'avaient pu rejoindre le point de rendez-vous ou demeuraient sous la tutelle d'un commandement local. La structure des alliés qui s'appuyait déjà considérablement sur les groupesrebelleslocaux prit une nouvelle dimension et l'on réorganisa les rapports et les procédures reliant le Haut Commandement avec les Commandements Sectoriels. (...)
Cette réorganisation concerna autant les forces navales nouvellement créées que les forces terrestres et le génie des dirigeantsrebellesfut de parvenir à harmoniser dans la plupart des cas les habitudes et les exigences de leurs partenaires sectoriels avec les impératifs de l'Alliance elle-même. (...)
Comme on s'en doute, celles-ci étaient essentiellement orientées dans la perspective de harceler un ennemi possédant une supériorité numérique et technologique écrasante, tout en préservant au mieux les vaisseauxrebelles. Les batailles rangées étaient évitées autant que possible car, comme pour les conflits terrestres, chaque perte infligée par l'ennemi comptait de manière cruciale alors que l'Empire pouvait quant à lui se permettre de sacrifier des quantités colossales d'hommes et de matériel pour obtenir la victoire. (...)
C'est pour cette raison essentiellement que l'on décida de ne pas déplacer le haut commandement sur Mon Calamari mais également de faire de la flotte de l'alliance une force en mouvement permanent. Ainsi, les dirigeantsrebellespensaient, avec raison, que l'Empire ne pourrait parvenir à décapiter ses opposants d'un seul coup. (...)
Si la flotte était anéantie, certains de ses batiments en réchapperaient certainement et les chantiers calamariens pourraient en fournir de nouveaux. Et si par malheur le haut commandement était anéanti, à défaut d'une direction centrale lesrebellesdisposeraient toujours d'actifs militaires et de chantiers spatiaux. L'Alliance veilla donc à ne pas dévoiler la localisation de ses dirigeants en les faisant accompagner de la flotte rebelle et lorsqu'ils finirent par s'installer sur Hoth, ils avaient déjà parfaitement rodées les procédures qui leur permettaient de rester en contact avec le reste de la rébellion en demeurant aussi discrets que possible. (...)
Une escadre de destroyers impériaux accompagnée d'un superdestroyer n'avaient pas été capables de capturer un ennemi assiégé qui ne lui avait rien opposé de plus sérieux que des fantassins, des chasseurs légers, des airspeeders et de vieux transporteurs poussifs... Une fois encore, la puissance de la marine impériale s'était révélée insuffisante face aux tactiques ingénieuses desrebelleset à leurs improvisations audacieuses. Pourtant, le Haut Commandement rebelle comprit qu'il n'avait gagné qu'un sursis et que d'une manière ou d'une autre, le conflit ne tarderait pas à prendre un tour radicalement différent, très probablement à l'avantage de l'Empire. (...)
Quand quelques mois plus tard les agents secrets bothans purent informer l'alliance de l'existence d'une seconde étoile de la mort à Endor et de la prochaine visite de l'Empereur sur place, le choix que firent lesrebelless'imposait pratiquement de lui-même. Le haut commandement rebelle ordonna donc que sa flotte et les bâtiments de ses forces sectorielles disponibles se rassemblent dans le système de Sullust pour préparer une attaque en règle de l'Etoile de la Mort encore en construction. (...)Avant la Bataille de Yavin, le Haut Commandement de l'Alliance avait peu de navires capables d'affronter les bâtiments impériaux et la plupart étaient en fait des vaisseaux déclassés, des navires civils reconvertis ou dans quelques cas des vaisseaux provenant de forces spatiales autonomes. La plupart de ces derniers provenaient de mondes qui avaient eu le tort de proclamer leur soutien à l'alliance lorsque celle-ci rendit public sa Déclaration Formelle de Rebellion. Les planètes natales de leurs ...