Celui qui trouvait la voie du Héros
« La Vengeance est souvent la déraison des plus faibles et l'atout maître des plus forts... » Les prémices de mes aventures prennent leurs racines à Grand-Foire, la fameuse capitale commerciale de Barsaive. Les derniers évènements de ma vie d'aventurier avaient consisté à retrouver la cadette de la famille Rague dont la disparition avait été attribué à un enlèvement. Cette enquête avait fini par me mener en territoire t'skrang où une horreur qui se faisait appeler le Croquemitaine détenait captifs ...Contient : foire (11)Celui qui trouvait la voie du Héros « La Vengeance est souvent la déraison des plus faibles et l'atout maître des plus forts... » Les prémices de mes aventures prennent leurs racines à Grand-Foire, la fameuse capitale commerciale de Barsaive. Les derniers évènements de ma vie d'aventurier avaient consisté à retrouver la cadette de la famille Rague dont la disparition avait été attribué à un enlèvement. (...)
L'allusion qui me perturbait le plus concernait la mention de mon nom, en effet, si ces écrits m'étaient destinés qui possédait un pouvoir suffisant pour prévoir, à l'avance, que je serais capable de trouver le parchemin, dans le carnage du Croquemitaine ? De retour de cette aventure, tandis que je m'imaginais séjourner quelques semaines à Grand-Foire, mon supérieur hiérarchique, le Commandeur adepte troubadour orque Glacius Belle Voix, me fit appeler au siège de la fondation de l'Amarante pour une mission de reconnaissance. (...)
Or, la confrérie de Bercham, dirigée par le Maître Allister n'avait pas donné de signe de vie depuis trois longues semaines. Cette situation avait engendré de nombreuses rumeurs entre les murs du siège de Grand-Foireet les hautes sphères de la commanderie. Sur la demande du Commandeur Glacius Belle Voix, je devais donc me rendre à la confrérie de Bercham et faire un rapport complet de l'activité qui y régnait lors de mon arrivée. (...)
De notre côté, nous quittâmes aussitôt le village. La seule chose que nous avions à faire était de retourner à Grand-Foire. Sur le chemin, je n'arrêtais pas de me demander comment les choses avaient pu s'envenimer à ce point. (...)
Depuis cette époque, Elfos de Roth a disparu au profit de l'Avatar de la Vengeance : Ombre Blanche. Une semaine plus tard, nous étions de retour à Grand-Foire. Comme déboussolés dans cet univers qui avait toujours été le nôtre, nous errâmes de longues heures dans la capitale. (...)
Le lendemain, une réponse me parvint, nous avions le choix entre deux zones. La première était située à Barsaive, mais à l'opposé de Grand-Foire: il ne s'agissait probablement pas de la bonne piste. Le second foyer de population se situait, d'après la carte, dans les Monts Throal, à deux jours de marche de la confrérie de Bercham : beaucoup plus intéressant... Galvanisés par la vague de réussite qui déferlait sur la plage de nos destins, nous effectuâmes des emplettes similaires à notre première excursion et prîmes la route du foyer de population de trolls montagnards. (...)
Le caractère providentiel de ce spectacle provenait de la nature de la cargaison des deux vaisseaux : les cales étaient remplies d'orichalque, il y avait une quantité suffisante du métal précieux pour s'approprier Grand-Foire! Tout s'éclaircissait enfin... La section de bois recouverte de poudre orangée... Les cordages... Les extractions minières des trolls... Et même le carnage de la confrérie de la fondation d'Amarante... Une fois quelques grammes du précieux alliage récupérés, nous nous précipitâmes au-dehors de la grotte pour regagner au plus vite Grand-Foire. Tandis que nous sortions de la caverne et que nos yeux habitués à l'obscurité se plissaient sous l'assaut de la lumière, un nouveau rebondissement survint. (...)
C'est ainsi que nous entreprîmes une chevauchée fantastique de trois jours, au cours desquels nous ne nous accordâmes aucun repos. Le sort de Grand-Foireet la vie de ma douce et tendre Lady Dérobade étaient entre mes mains, il m'était impossible de céder à la fatigue. (...)
Accablés par l'effort concédé lors de notre voyage, nous donnâmes à la sylpheline tous les détails de nos mésaventures, du carnage de la confrérie de Bercham à la découverte du complot théran. L'adepte érudit légendaire prit ses dispositions pour avertir la commanderie de Grand-Foireet répandre la nouvelle de l'attaque des Thérans, jusqu'à la capitale. Dans sa générosité sans limite, elle me proposa de réintégrer la fondation d'Amarante, dont elle était la fondatrice, et en ouvrit, de même, les portes à mes camarades. (...)
De son côté, Ombre Blanche refusa cette proposition et je crois bien que son différent avec le commandeur Groutch l'Ecorcheur en était la cause. Le message délivré, nous nous reposâmes quelques jours, puis prîmes la route de Grand-Foire. Pour un maître d'armes qui errait avec si peu d'avenir auparavant, il me semblait que l'aventure embraserait dorénavant tous mes pas. (...)