Celui qui prononçait le nom des Horreurs
Mon récit se situe après les incidents récents de la confrérie de Bercham dans les Monts Throal. Après avoir alerté le siège social de la fondation d'Amarante sur la menace théranne qui planait sur Grand-Foire, je m'y dirigeai au plus vite, afin d'évaluer les tenants et les aboutissants des périls que laissaient envisager la cargaison d'orichalque des galions perdus, récupérée par la compagnie légendaire de la redoutable navigatrice aérienne Sophie Ellis Bextor. Je voyageais en compagnie de mon fidèle ...Contient : nain (3)(...) Nous nous présentâmes avec le plus de déférence possible aux voyageurs itinérants : il s'agissait en réalité d'une troupe de saltimbanques qui devait se rendre à Grand-Foire. Cette dernière possédait un chef qui répondait au nom de Modrane Duramoc, il s'agissait d'unnainassez âgé qui dégageait beaucoup de sagesse, il était très poli et curieux, nous posant tout un tas de questions sur nos origines et le kaer dont nous provenions. (...)
Il y avait aussi une magnifique humaine au langage aiguisé et piquant répondant au doux nom de Torri Baël qui assurait le poste de cartographe dans cette expédition. D'autre part, j'eus l'occasion d'apercevoir l'apprenti sorcier Gilles Eniok. Unnaind'une vingtaine d'année qui appréciait voyager dans Barsaive avec ses compagnons et qui en profitait pour développer ses talents. (...)
Les caravaniers disposaient même d'une cuisinière de très bonne réputation du nom de Cyléa Fellan, une vieille femme de quatre-vingt ans. L'entretien du matériel et des armes était confié à un armuriernaindu nom de Garak Hachefer qui avait installé une forge dans l'un des chariots. Enfin, il y avait un personnage énigmatique que les caravaniers appelaient Soël d'Amenlune. (...)