Le Guide des Métiers
sur R.E.D.O.N. au format (4.5 Mo)
Contient : guilde (61)(...) Hiérarchie : L'ordre des Chevaliers Sert'Vert compte quatre grades différents, celui d'Initié, de Méritant, de Serviteur et de Maître. Bien sûr, chaque membre commence sa carrière dans laguildeen temps qu'Initié. Par la suite, et en fonction de ses mérites, des services qu'il aura rendu à l'ordre, le Chevalier peut prétendre à progresser vers un grade supérieur. (...)
- L'académie peut aussi adhérer à la « Fédération Académique du Pentuculum ». Elle a alors droit à tous les services offerts par laGuilde(protection, aide, documentation cabalistique, accès à la bibliothèque du Pentaculum à Arn'Armor...) Elle doit alors verser à la F. (...)
A une époque reculée, cinq puissantes guildes de Médicastres se livraient à une concurrence acharnée, se partageant le monde connu d'Ilvanir géographiquement ou par caste de patients. Il y avait la «guildedes douces mains », celle des « Erudits du corps », la «guildedes hospitaliers », la «guildedes plantes » et la «guildedes médicastres-alchimistes ». Ainsi, dans un comté, la clientèle de la bourgeoisie artisanale pouvait être réservée aux « Erudits du Corps », alors que la paysannerie devait consulter un médicastre de la «guildedes hospitaliers » et un guerrier un membre de la «guildedes plantes » (seuls les nobles le plus souvent échappaient à cette règle, aucun médicastre ne souhaitant refuser ses soins à un seigneurs susceptible de le faire jeter en prison en cas de refus de soin). Or, l'histoire nous apprend que vers la fin du cinquième siècle du Premier Calendrier, une terrible peste s'abattit sur la région du bas Silk'Or, touchant aussi bien les hommes que les animaux. Les morts se comptaient par centaines, et la famines déjà guettait les survivants. De nombreux Médicastres des régions alentours, pourtant sollicités par le clergé des régions touchées, refusèrent de se rendre auprès des malades, arguant du fait que le comté n'était pas sous leur responsabilité et que les guildes en place n'avaient qu'à faire appel à des membres de leur confrérie. De fait, les centaines de morts devinrent milliers, puis dizaines de milliers, et ce qui fut l'une des régions les plus riches de tout le sud Ilvanirien se transforma en un gigantesque cimetière. (...)
Le respect du débutant plein de promesse et celui du maître qui a fait ses preuves et remplie les salles de spectacle, est le ciment qui unit les gens de spectacle que sont les Ménestrels. Lorsque le Ménestrel est aussi membre d'uneguildede voleur, c'est assez souvent le cas, alors les choses sont tout autres... « Vous savez mi Lord, Le vrai plaisir dans notre métier d'aventure se sont les compagnons... Ha ! (...)
Les Guildes de voleurs aiment à compter souvent un ou deux membres pratiquants ce métier, ils sont alors les gros bras de laguilde, ceux qui, dans les coups durs ou les stratégie d'impression, s'occupent de tous les travaux physiques ou d'intimidation. Si un aubergiste que laGuilde« protège », refuse de s'acquitter de sa petite redevance, s'il faut encaisser les pièces d'or d'un chantage, ou casser les deux jambes d'un rival prétentieux, c'est aux spadassins qu'on fait appel. (...)
Il n'existe aucune notion de hiérarchie au coeur du métier de Spadassin. La seule qu'ils admettent un jour de reconnaître est celle d'uneguildede rattachement. Malgré cela, on rencontre bien souvent des Spadassin qui vivent leur métier avec une loyauté intransigeante vis-à-vis de leur clientèle. (...)
Du niveau 1 à 5, il multiplie ses points d'impact par 2, de 6 à 9 il fait x3, de 10 à 15 il fait x4 et il obtient +5 à compter du niveau 16. - Argot des Voleurs. C'est le langage des escrocs, celui des bas-fonds où règne la loi de laguildeet la culture de la rue. Il est hermétique à la compréhension des « caves », et c'est la langue qu'emploient tous les voleurs lorsqu'ils ont besoins de parler à mots couverts, sur le « zinc » d'un « troquet » ou au beau milieu d'un « fric-frac ». (...)
Anciens cambrioleurs repentis, voleurs ayant choisi le droit chemin et le confort de la légalité, ou encore jeune recrues formées par le métier, les contre-voleurs louent leurs services à des particuliers désireux de récupérer des biens leur appartenant, ou d'assurer la protection de leurs biens contre les voleurs. C'est aussi le métier des espions au service des états. Organisés enguilde, à l'instar de leurs adversaires, les contre-voleurs ont pignon sur rue et bénéficient généralement pour leur quartier général de la protection de la garde officielle de la cité. (...)
Si les guildes de contre-voleurs sont officiellement connues, une grande majorité de leurs membres conservent un total anonymat nécessaire à l'exécution de nombreuses missions, de même qu'à la survie des contre-voleurs, objets de tous les tracas de la part des voleurs (en 782 du sec.cal. 42% des contre-voleurs décèdent prématurément des suites d'un contrat passé par uneguildede voleurs !) Les Grandes Guildes de Contre-Voleurs. « Le borgne qui voit tout ». Organisation qui étend ses ramifications sur toute l'Algalith. Elle a son quartier général dans les faubourgs de Laelith. « La dague au fourreau ».Guildeunique des contre-voleurs du Royaume des Glaces. Son quartier général se trouve à quelques pas du palais royal. (...)
Société célèbre d'Arn'Armor officiant dans tout l'ouest du royaume. Sa base principale se trouve dans la cité des ducs de Pavis. « Le cri du coucou ».Guildede contre-voleurs du marquisat de Bollissac et des régions proches. Elle obéit aux Marquis de Bollissac. (...)
(source d'inspiration : Dragon Magazine n°20). Le voleur, qu'il soit indépendant ou au service d'uneguilde, utilise généralement une batterie complète d'ustensiles, d'outils, de matériels, pour parvenir à ses fins : voler, cambrioler, ouvrir, dérober... a) la trousse de crochetage et désamorçage de pièges. (...)
Pour répondre à ces éventualités, pour gagner en efficacité, pour mieux écouler leur butin aussi, les voleurs s'organisent souvent enguilde. Ces structures peuvent revêtir un assez grand nombre de formes, très « raides » ou au contraire plutôt « libérales ». a) laGuildeIndépendante. C'est uneguildeinstallée sur une ville, sur une région, un pays parfois. Elle ne rend compte à personne et son chef est toujours le seul « maître à bord ». Il arrive parfois que deux guildes indépendantes évoluent vers le statut de «GuildeAlliées » pour mieux contrôler un territoire, et dégager de substantielles bénéfices. Ces guildes concluent souvent ce genre d'alliance pour faire face à un danger commun (une nouvelleguilde, une augmentation de la répression policière,...). b) laGuildeAssociée. Ce terme désigne uneguildeplacée sous la responsabilité d'un chef deguilde, mais qui doit rendre compte à une organisation (une autreguilde) plus puissante. Certaines de ces guildes parviennent avec le temps à l'émancipation pour devenir des « guildes indépendantes ». c) la Bande. la bande est uneguildequi n'a pour seule structure que l'attachement à un chef. C'est par son charisme, par le respect qu'il impose à ses hommes, que ce chef tient sa bande. Seule sa parole à force de loi dans le groupe ! (...)
Notons encore que nombre de guildes possèdent une « façade », une activité légale et totalement ouverte avec « pignon sur rue », qui lui sert d'alibi (auberge, commerce de joaillerie, école d'arme, ...), de couverture. UneguildeType. La cité d'Illur, capitale de la province d'Illuron (Nord Ouest de la Principauté de Colombus), est un bourg agricole de 9.500 habitants. On y trouve laGuildeindépendante de la Mangouste, qui compte 26 membres permanents. Son chef est Brandin Balbuth, un voleur de niveau 14, qui fait officiellement profession de tailleur et possède une belle échoppe dans la ville (robes, costumes pour homme, étoles...) Il est secondé par 2 lieutenants : Ambroise Martog, voleur de niveau 11, qui est aussi le vendeur principal de la boutique de vêtements de Balbuth, et Horeste Lavenue, voleur de niveau 10, qui fait officiellement métier de ménestrel (il a d'ailleurs un joli brin de voix). Laguildecompte encore 16 voleurs (tous originaires de la cité ou d'un village proche) (2 niveaux 8, 3 niveaux 6, 5 niveaux 4, 3 niveaux 2 et 3 niveaux 1). (...)
Ainsi que 5 spadassins (1 niveau 8, 1 niveau 5, 1 niveau 3, 2 niveaux 1), Et 2 assassins (1 niveau 6, 1 niveau 3). Laguildeest en cheville avec deux bazars des cités de Tirn et de Lurin, pour l'écoulement du fruit de ses rapines. (...)
Elle soudoie les patrons de plusieurs auberges de la cité d'Illur pour obtenir des informations sur leurs clients de passage. 2°) Fonder sa propreguilde. Il n'y a évidemment pas de règles fixes pour fonder saguilde. Tout voleur, avec de l'ambition, un certain courage et quelques moyens, peut décider de fonder sa propre organisation. Remarquons cependant que rare sont les voleurs d'un niveau inférieur à 7 qui se lancent dans pareil aventure. D'abord parce que l'entreprise est périlleuse et que les débuts d'uneguildesont souvent dangereux (l'événement demeure rarement secret longtemps, et les autorités, ou des groupes criminels concurrents s'intéressent souvent de près au « nouveau né »), ensuite parce que cela réclame relations, disponibilités, capital de départ, qui sont rarement à disposition d'un jeune aventurier. Par ailleurs, on ne parlera effectivement deguildequ'à deux conditions élémentaires : le nombre des membres qui sera au minimum composé de 5 personnes (en deçà on parlera plutôt de « bande ») et le territoire (uneguildese définit aussi par son influence : un village, un quartier de bourg, une cité, une région...). 3°)Guilde: le Pour et le Contre. Appartenir à uneguilde: les avantages. Laguildeest le moyen le plus sûr pour un voleur de récupérer du matériel « de voleur » (trousse de crochetage, mini-lame, ...) sans se faire « repérer ». Laguildefournit aussi à ses membres une assistance logistique (prêt de matériel, fourniture de documents falsifiés, contacts, lieux d'entraînement, ...) qui facilite leurs travaux. C'est aussi une mine de renseignements, plus ou moins vrais d'ailleurs, qui permet au voleur de préparer ses « coups ». C'est enfin un lieu où le jeune voleur pourra recevoir conseil et formation pour survivre et se perfectionner dans son métier. Appartenir à uneguilde: les inconvénients. Appartenir à uneguildeà un coût : le voleur y perd en revenu et en indépendance. a) En revenu, parce que laguildeponctionne une part non négligeable de tous les butins du voleur. Lorsque le « coup » est amené par laguildeelle-même (c'est souvent le cas d'un gros cambriolage sur la ville qui abrite la cité), laguildepeut trouver légitime de réclamer jusqu'à 90% du fruit de la rapine (50~60% sont une moyenne). Si par contre, « l'affaire » est apportée à laguildepar le voleur, ou si c'est une action spontanée de celui-ci liée à une opportunité ponctuelle (la bourse appétissante d'un marchand de passage en ville par exemple), laguildese contente généralement d'une part de 15 à 25% (rarement davantage). Pourquoi les guildes prélèvent-elles une part des larcins de ses membres ? Ces « taxes » versées par les membres de laguildeà l'organisation constituent une part des revenues du chef deguilde. Elles sont parfois reversées pour partie si laguildeest affiliée à une autre. Elles servent aussi à entretenir les « planques » de l'organisation, à soudoyer des gardes, des patrons de taverne, des commerçants, à commanditer une « élimination » auprès de laguildedes assassins... b) Le voleur perd aussi une part de son indépendance, puisqu'il est obligé de répondre aux sollicitations de laguilde, de « monter sur un coup » organisé par elle. Et les intérêts de laguildene sont pas forcément immédiatement compatibles avec ceux du voleur. Pire, lorsque le voleur appartient aussi à un groupe d'aventurier qui n'est pas en rapport direct avec laguilde, des conflits directs d'intérêts peuvent avoir lieu... Et le voleur se trouvé écartelé entre la fidélité à ses amis et son obéissance aux ordres de saguilde... III. Conseils aux Voleurs. Survivre s'impose au voleur comme à tout autre aventurier dans un monde médiéval et fantastique, mais avec peut-être plus de force encore. Car si le guerrier, le magicien, le prêtre doivent affronter les périls nombreux d'une vie d'aventure, le voleur doit apprendre, et vite, à composer avec un autre danger : celui qu'engendre immanquablement l'infraction constante aux règles de la société, à ses lois ! Il doit donc en plus se défier des gardes de l'entrée de telle cité, et des enquêteurs de tel prévôt. Pire, comme le plus souvent les compagnons du voleur sont de simples et « honnêtes » sujet du royaume, le voleur doit aussi se méfier d'eux, et conduire ses activités les moins avouables sans s'en ouvrir à eux. (...)
Face à ces impératifs exigeants, un voleur du début du VIIème siècle du Second Calendrier, Phil la Fouine, chef de laGuildedes Orchidées (Nord de l'Arn'Armor), a rédigé un code de conduite, en fait un recueil de conseils à destination des novices qui a connu une certaine notoriété dans les milieux « souterrains » d'Ilvanir. (...)
L'envie lui vient alors de développer de nouvelles compétences en devenant Acrobate. Comme les règles l'indiquent, il se rend auprès du maître de saGuildeet obtient de lui la faveur d'être formé au profil d'Acrobate. En quelques mois, viennent s'ajouter à ses compétences de voleur (Pick-Pocket, Crochetage, Déplacement Silencieux, ...) de nouvelles compétences d'Acrobate telles que le Funambulisme, les Sauts, la science des chutes... Vivial se présentera désormais à ses pairs comme un Voleur-Acrobate. (...)
Si ces conditions sont remplies, il peut alors accomplir une formation auprès d'un Acrobate, de niveau 12 au moins. Notons que le plus souvent, s'il appartient à uneguilde, le voleur devra obtenir l'autorisation de son chef deguildepour entreprendre cette formation. La formation se déroule sur un mois entier, et demande la complète disponibilité du voleur. (...)Les métiers, aussi nommés 'classes de personnages', définissent en détail les avantages liés à l'exercice d'une profession. R.E.D.O.N. prévoit l'utilisation d'une quarantaine de métiers différents (un peu plus même si on comptabilise chaque type de Prêtre ou de Paladin comme un métier à part), auxquels il faut encore ajouter plusieurs profils différents qui viendront enrichir l'interprétation des classes devenues trop communes avec le temps. Bien sûr, ce sont les Combattants qui se taillent la ...