Voleurs : Matériel, Guildes et Conseils
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Contient : voleur (44)(...) Vous y trouverez des éléments pratiques souvent, intéressants parfois, pour donner du relief à vos aventures et vos personnages. Vous y découvrirez les petits ustensiles qu'utilise levoleurpour faciliter son métier, nous ferons un petit tour du côté des guildes pour mieux connaître ces organisations et les lois et coutumes qui prétendent encadrer une profession par ailleurs si hostile à toute forme de règles, nous donnerons quelques conseils auvoleurdébutant et nous finirons notre tour d'horizon par un petit lexique d'argot des voleurs à l'usage des novices... I. Le matériel duVoleur. (source d'inspiration : Dragon Magazine n°20). Levoleur, qu'il soit indépendant ou au service d'une guilde, utilise généralement une batterie complète d'ustensiles, d'outils, de matériels, pour parvenir à ses fins : voler, cambrioler, ouvrir, dérober... a) la trousse de crochetage et désamorçage de pièges. C'est LA pochette classique duVoleur. Sans elle, leVoleurse sent désagréablement dépourvu, diminué ! On y trouve les petits outils très spécifiques de l'activité duvoleur: tiges de métal souple, pinces longues pour saisir et manipuler, petites scies, maillet, étaux, ... C'est le nécessaire pour pouvoir réaliser des crochetages de serrures. Sans elle, leVoleurqui utilise des outils de fortune (stylet, fil de fer...) subit un malus de 5 à 60% sur ses « crochetage » et tentatives de « désamorçages » de pièges... b) l'équipement du serrurier. C'est tout le nécessaire pour ouvrir une porte « proprement ». On y trouve classiquement de la cire pour prendre l'empreinte d'une clef, des matrices de clefs, des limes pour travailler la matrice et lui donner la forme adéquate qui lui permettra d'ouvrir la serrure correspondante... Bref tout l'attirail du serrurier clandestin ! (...)
On y trouve des pinces, tenailles, marteaux de différentes tailles, barres, coins, ciseaux à bois, chignoles à bois... Bref tout ce qu'il faut pour démonter « proprement » une porte quand on n'a pas les moyens de la crocheter ! Selon les situations (taille de la porte, qualité de sa facture...) unVoleurdégondera une porte en une quinzaine de minutes environ (sur deux épreuves d'Adresse réussie). d) la Mini-lame. C'est un outil assez discret qui permet auVoleurde tailler le fond d'un sac, d'une poche, ou de trancher les cordons d'une bourse... Le contenu, ou le contenant lui-même, tombent alors tout cuits dans la main duvoleur... La mini-lame confère un bonus de 5% aux tentatives de pickpocket. Utilisable au combat, elle permet au porteur d'occasionner 1D de dégâts (malus de 2 en attaque et de 5 en parade) (attention cependant, l'instrument demeure fragile et sur chaque impact il existe 35% de chance que la mini-lame se brise). e) la fiole d'acide. Lorsque rien n'y fait et que le crochetage se fait récalcitrant, leVoleurprudent a toujours sur lui une ou deux petite fiole de verre remplies d'acide. Avec précaution, il faut verser une bonne quantité d'acide et patiemment attendre que le combat « métal / acide » s'achève... Si la serrure n'est pas tout en or... Il y a des chances pour que le mécanisme cède et que la porte s'ouvre ! Attention : on a aussi vu plus d'unVoleurperdre un équipement précieux à cause d'une fiole d'acide qui s'est rompu dans son sac... f) la chaufferette. (...)
On y enferme quelques braises bien chaudes avant de partir en expédition... Objectif : lorsque le froid sévi, la chaufferette réchauffe les doigts engourdis et permet auVoleurde travailler ses serrures sans difficultés... En bonus : la chaufferette peut fournir un minimum de lumière sur quelques centimètres... C'est parfois ce qu'il faut pour ne pas se faire repérer et lire rapidement des documents importants ! (...)
(une vingtaine de minutes si le couvercle est ouvert en permanence). g) les gantelets et chaussures d'escalade. Ces accessoires permettent auVoleurde mieux escalader les surfaces les plus diverses. Ce sont des chaussures et des gants spécialement transformés : les chaussures possèdent une lame solidaire de la semelle, et les gants sont en fait des moufles dont les doigts sont unis dans une lame qui permet des prises autrement impossible... Ces équipements confèrent un bonus de 16% aux tentatives d'escalades (8% pour les gants et 8% pour les chaussures). (...)
Compagnon indispensable du « gibet de potence », cette lame a déjà sauvé la vie à un nombre incalculable de malandrins. Techniquement : lorsque leVoleurest suspendu au bout de sa corde, et si sa nuque n'a pas été brisée (!), il peut, en se contorsionnant, tenter de trancher la corde qui lui étrangle le col grâce à sa lame auriculaire... Une telle tentative a 50% de chance de réussir ! (Ce n'est déjà pas si mal !) i) le cône d'écoute. C'est un simple cône en métal. LeVoleurl'applique contre une paroi (mur peu épais, porte, vitre, ...) pour écouter ce qui se dit derrière. (...)
Le cône amplifie les sons... Bonus de 5% à « Acuité Auditive » j) la pièce affûtée. C'est une simple pièce, que leVoleura affûtée pour la rendre tranchante. Elle peut alors remplacer la mini lame. Dissimulée dans un revers de manche, elle peut être bien utile pour couper des liens qui entravent poignets ou chevilles... k) les patins de feutre. (...)
Ce surnom est un héritage de la pratique des cambrioleurs qui emportent avec eux dans leurs visites une bonne paire de patins de feutre pour marcher sur les parquets sans faire de bruit... II. Les Guildes. Le métier devoleurest avant tout un métier urbain. Nulle part ailleurs qu'en ville levoleurne se sent plus à l'aise. Il en connaît le rythme, la palpitation, il sait comment utiliser ses particularités, comment s'y fondre en usant de l'anonymat qu'offrent les foules. (...)
On y trouve la Guilde indépendante de la Mangouste, qui compte 26 membres permanents. Son chef est Brandin Balbuth, unvoleurde niveau 14, qui fait officiellement profession de tailleur et possède une belle échoppe dans la ville (robes, costumes pour homme, étoles...) Il est secondé par 2 lieutenants : Ambroise Martog,voleurde niveau 11, qui est aussi le vendeur principal de la boutique de vêtements de Balbuth, et Horeste Lavenue,voleurde niveau 10, qui fait officiellement métier de ménestrel (il a d'ailleurs un joli brin de voix). La guilde compte encore 16 voleurs (tous originaires de la cité ou d'un village proche) (2 niveaux 8, 3 niveaux 6, 5 niveaux 4, 3 niveaux 2 et 3 niveaux 1). Ainsi que 5 spadassins (1 niveau 8, 1 niveau 5, 1 niveau 3, 2 niveaux 1), Et 2 assassins (1 niveau 6, 1 niveau 3). (...)
Elle soudoie les patrons de plusieurs auberges de la cité d'Illur pour obtenir des informations sur leurs clients de passage. 2°) Fonder sa propre guilde. Il n'y a évidemment pas de règles fixes pour fonder sa guilde. Toutvoleur, avec de l'ambition, un certain courage et quelques moyens, peut décider de fonder sa propre organisation. (...)
3°) Guilde : le Pour et le Contre. Appartenir à une guilde : les avantages. La guilde est le moyen le plus sûr pour unvoleurde récupérer du matériel « devoleur» (trousse de crochetage, mini-lame, ...) sans se faire « repérer ». La guilde fournit aussi à ses membres une assistance logistique (prêt de matériel, fourniture de documents falsifiés, contacts, lieux d'entraînement, ...) qui facilite leurs travaux. C'est aussi une mine de renseignements, plus ou moins vrais d'ailleurs, qui permet auvoleurde préparer ses « coups ». C'est enfin un lieu où le jeunevoleurpourra recevoir conseil et formation pour survivre et se perfectionner dans son métier. Appartenir à une guilde : les inconvénients. Appartenir à une guilde à un coût : levoleury perd en revenu et en indépendance. a) En revenu, parce que la guilde ponctionne une part non négligeable de tous les butins duvoleur. Lorsque le « coup » est amené par la guilde elle-même (c'est souvent le cas d'un gros cambriolage sur la ville qui abrite la cité), la guilde peut trouver légitime de réclamer jusqu'à 90% du fruit de la rapine (50~60% sont une moyenne). Si par contre, « l'affaire » est apportée à la guilde par levoleur, ou si c'est une action spontanée de celui-ci liée à une opportunité ponctuelle (la bourse appétissante d'un marchand de passage en ville par exemple), la guilde se contente généralement d'une part de 15 à 25% (rarement davantage). (...)
Elles servent aussi à entretenir les « planques » de l'organisation, à soudoyer des gardes, des patrons de taverne, des commerçants, à commanditer une « élimination » auprès de la guilde des assassins... b) Levoleurperd aussi une part de son indépendance, puisqu'il est obligé de répondre aux sollicitations de la guilde, de « monter sur un coup » organisé par elle. Et les intérêts de la guilde ne sont pas forcément immédiatement compatibles avec ceux duvoleur. Pire, lorsque levoleurappartient aussi à un groupe d'aventurier qui n'est pas en rapport direct avec la guilde, des conflits directs d'intérêts peuvent avoir lieu... Et levoleurse trouvé écartelé entre la fidélité à ses amis et son obéissance aux ordres de sa guilde... III. Conseils aux Voleurs. Survivre s'impose auvoleurcomme à tout autre aventurier dans un monde médiéval et fantastique, mais avec peut-être plus de force encore. Car si le guerrier, le magicien, le prêtre doivent affronter les périls nombreux d'une vie d'aventure, levoleurdoit apprendre, et vite, à composer avec un autre danger : celui qu'engendre immanquablement l'infraction constante aux règles de la société, à ses lois ! Il doit donc en plus se défier des gardes de l'entrée de telle cité, et des enquêteurs de tel prévôt. Pire, comme le plus souvent les compagnons duvoleursont de simples et « honnêtes » sujet du royaume, levoleurdoit aussi se méfier d'eux, et conduire ses activités les moins avouables sans s'en ouvrir à eux. Face à ces impératifs exigeants, unvoleurdu début du VIIème siècle du Second Calendrier, Phil la Fouine, chef de la Guilde des Orchidées (Nord de l'Arn'Armor), a rédigé un code de conduite, en fait un recueil de conseils à destination des novices qui a connu une certaine notoriété dans les milieux « souterrains » d'Ilvanir. Le code de survie de Phil la Fouine. (...)
f) « n'engage jamais ta promesse ». Tant que tu pourras t'en abstenir, n'engage pas ta parole. La loyauté n'est pas affaire devoleur. Si les dettes d'argent sont gênantes, les services à rendre sont des fléaux. Envoleuravisé, chéris ta liberté. g) « préviens les catastrophes ». Quoi que tu puisses faire, aussi prudent sois-tu, un problème surviendra qui t'emporteras dans une spirale d'ennui. (...)
Prépares des plans pour te tirer d'embarras. h) « innove, toujours innove ». Ce qui fait la force d'unvoleurc'est la surprise. C'est vrai pour les attaques dans le dos, c'est aussi vrai à tout moment de ta vie. (...)
Utilise sans économie le ressort de la diversion : qui prêtera attention au mendiant qui coupe les bourses quand dans la même rue une dame aux beaux atours tombe en pâmoison ? j) « épis le bon moment et en profite ». Levoleurbrille toujours par son esprit d'à propos. Il lui permet de mentir au bon moment, d'arranger une vérité gênante. (...)L'univers des voleurs ne laisse personne, personnage ou joueur, indifférent. Il exerce ainsi, et selon les tempéraments, curiosité, fascination, engouement, étonnement, dégoût parfois... Tout le mystère dont s'entourent les membres de cette « caste » n'est bien sûr pas étranger à ce mélange curieux de sentiment. Et les voleurs en jouent, cultivant ce mystère autant par nécessité professionnelle, que par envie d'inquiéter les « caves », les non affranchis, ceux qui ne sont pas avertis, et de bénéficier ...