Genèse
sur Vermine au format (34 Ko)
Prenons un peu d'altitude et observons notre Terre, assis sur un nuage, comme des enfants silencieux contemplant une ruche. Que voyons-nous ? Des villes tentaculaires, des marées humaines déferlant dans les rues, des pays industrialisés lancés dans une course éperdue vers le progrès, la technologie, le chimique, le virtuel... Un monde recouvert de métal, de toxiques, de machines. Un monde où l'homme grouille, triomphant, hissé au sommet de la chaîne alimentaire par la force de ses inventions. Un monde ...Contient : métro (2)(...) Et dans les ténèbres, la vermine grouille... Les Etats-Unis rompent leurs accords d'aide humanitaire et bloquent leurs frontières... Grande-Bretagne, France... La paranoïa s'empare des usagers des transports et dumétro... 2006... Le phénomène se nourrit des premiers tremblements des civilisations humaines. La passion et la peur alimentent les mouvements contestataires, les sectes ivres de fin du monde et les courants de pensée prônant le retour à l'état naturel. (...)
Des équipes mêlant biologistes et militaires procèdent à des essais d'armes et de poisons spécifiques, des missions d'extermination sont envoyées dans les souterrains des principales villes, des secteurs entiers sont placés en quarantaine, des flots d'insecticide sont déversés dans les rues, sur les champs... Alors que les chercheurs avouent leur incapacité, on retrouve des restes d'oiseaux, des cadavres de chiens égorgés, des corps humains aux orbites creuses et aux entrailles rongées, au petit matin, sur les bancs des stations demétro. Aucune explication ne semble réaliste. Des centaines d'espèces ont muté, en moins d'une dizaine d'années, pour devenir des véhicules de bactéries mortelles ou des monstruosités aux proportions terriblement réelles. (...)