Le Dernier Sang
sur Chaodisiaque au format
Kadash se réveilla et sut qu'il était seul. Il sentit la solitude plus douloureusement que la douleur lui vrillant le flanc. Elle lui état plus dure et froide que la pluie déversée depuis les hauteurs célestes bouchées par de lourd nuage gris chargée de pluie, et plus écoeurante que l'odeur de mort et de décomposition l'environnant. Il faisait trop froid pour qu'il y ait des mouches, mais les corbeaux étaient là, dévorant les cadavres des yeux de ceux de sa tribu, étendus pardessus et par dessous ...Contient : enfants (8)(...) Kadash ait fuit, Kadash avait courut, et Kadash s'étaient cachés dans la boue de l'auge à cochons que ces derniers avait fuit. Il avait entendu les hommes et lesenfantsnourrirent, et des femmes qui n'avaient pas encore été tuée supplier pour qu'on le fasse alors qu'on leurs faisait subirent ce que l'on n'infligeaient même pas à la vermine. (...)
Choqués, il ne réagit pas plus lorsque la Naine le prit par les cheveux et l'entraîna dans une grotte non loin. Là, des torches brûlaient, projetant des ombres dans les orbites vides de crâne d'enfants, projetant l'ombre du cadavre d'une vache éventrée, dont le sang bouillonnait déjà dans un puits emplis de sang. (...)
Il apprit le nom de la vieille Hagga, la naine qui l'avait trouvée et devint sa mère et ceux des autres membres de la tribu. Il devint un homme et apprit le nom de sa femme et de sesenfants. Il devint un shaman et apprit les voies du dieux du sang et ces dons occultes. La tribu vivait brutalement, mais sans malice, ils erraient dans les marches du royaume de la Couronne de fer, pillant les villages qui n'étaient pas inféodés au nouveau pouvoir, tuant les adultes, hommes et femmes, ou les réduisant en esclavage, et plongeant lesenfantsdans le puits du sang pour les adopter. Parfois, un émissaire de la couronne venait, porteur d'ordres, et la tribu luttait pour lui, tuant et pillant. (...)
Mais l'été s'attarda et d'autres hommes vinrent, des chevaliers ceux-là, en trop grand nombre pour que la tribu puissent vaincre. Ils déboulèrent un jour sur la tribus, Kadash combattit hurla à sa femme et ceux de cesenfantstrop jeunes pour se battre de fuir, mais les chevaliers les mirent à morts comme on chasse une meute de loups. (...)
La lame d'acier de Kadash dansa, puis nourrit la terre du sang des deux hommes et sans hésiter, le Shaman se jeta dans la maison, subissant la morsure du feu et le noeud coulant de la fumée sans broncher, pour trouver les survivants : une vieille femme veillant sur deuxenfants, un petit garçon et une fille. Les deuxenfantsétaient évanouis, étouffés par la fumée. La veille femme était grièvement brûlée, protégeant de son corps les deux rejetons. Les yeux de la vieille s'agrandirent de terreur lorsqu'elle aperçut Kadash. (...)
Cre dernier n'hésita pas : la lame de son épée fendit l'air à nouveau, trancha la gorge de la vieille moribonde, et il s'empara desenfants, en prenant un sous chaque bras. Le retour à la grotte fut plus rapide, car les deux assassins étaient à cheval. (...)