Ciel et Terre
sur Chaodisiaque au format
Le maître du vent. Je m'appelle Ciel Noir. Je ne suis qu'un homme. Le sang qui coule dans mes veines n'est pas celui des dieux, ni celui des dragons, il me permet juste d'animer ce corps, de pousser cette charrue qui creuse son sillon pour m'offrir de quoi me faire vivre, de parler, et parfois, faire naître un sourire sur le visage de ma femme. Ce village est petit, si petit qu'il ne porte pas de nom, à peine une centaine de paysans l'animent, survivant avec moi, leurs âmes revêtues ...Contient : brûlure (3)(...) Je le suis du regard et le regrette aussitôt, le dragon disparaît dans les cieux, le monde entier devient étrangement noir et blanc et puis ce n'est plus qu'une grande explosion lumineuse suivie d'un grondement assourdissant. Par réflexe, je m'accroche au pouvoir désespérément.Brûlurefulgurante de l'éclair, impact, tout y est. Je suis à nouveau projeté, dans les airs. Je retombe, puis je suis frappé, encore, et encore. (...)
Je fonce vers le Trône, certains éclairs me foudroient, le pouvoir réduit leurs impacts à une sensation debrûlurevive et furtive. Je ne m'arrête pas. Je cours au milieu de l'odeur d'ozone étrange qui sature la zone, de la poussière brûlante soulevée et projetée en tout sens par les impacts des éclairs sur les rares troncs d'arbres encore debout. (...)
Je les dévie les une après les autres, et je bondis vers lui. J'arrive à peine sur lui qu'il me noie sous une vague d'éclairs jaillie de ses yeux. Labrûlureest fulgurante, le choc violent, je suis jeté à terre. Le temps de me redresser, les dagues animées d'une vie propre fondent à nouveau sur moi. (...)