Ciel et Terre
sur Chaodisiaque au format
Le maître du vent. Je m'appelle Ciel Noir. Je ne suis qu'un homme. Le sang qui coule dans mes veines n'est pas celui des dieux, ni celui des dragons, il me permet juste d'animer ce corps, de pousser cette charrue qui creuse son sillon pour m'offrir de quoi me faire vivre, de parler, et parfois, faire naître un sourire sur le visage de ma femme. Ce village est petit, si petit qu'il ne porte pas de nom, à peine une centaine de paysans l'animent, survivant avec moi, leurs âmes revêtues ...Contient : pleurer (2)(...) Dès que l'on a plus besoin de lui, Boeuf s'éloigne un peu et va s'asseoir. Nous faisons semblant de ne pas l'entendrepleurer. La nuit tombe lorsque je prépare le repas avec Rude Automne. Je suis affamé, la salive me monte à la bouche. (...)
- La ferme, Ciel Noir ! C'est Boeuf. Je sens le regard d'un des gardes peser sur moi et je me tais et réprime l'envie depleurerde rage et essaie de penser à Brin et Aube. A tout ce qui dépend de moi. Je garde le poing serré sur la terre noire et froide du domaine. (...)